14 x 20,4 cm, 224 pages
Langue : French
Publié 25 janvier 2024 par Éditions du Seuil.
14 x 20,4 cm, 224 pages
Langue : French
Publié 25 janvier 2024 par Éditions du Seuil.
[4e de couverture] Sabine est aide à domicile auprès de personnes âgées, Yao manutentionnaire pour une grande enseigne dans un supermarché du Sud de la France, Hajer médecin à l’hôpital public… Tous trois, comme les autres témoins dont les récits structurent 2 € de l’heure, sont en situation irrégulière et se battent, affrontant la violence administrative, pour obtenir des papiers. Nejma Brahim a rencontré des centaines de travailleurs de l’ombre, partout en France. Elle dévoile un système d’exploitation étendu et installé, et dresse un tableau à rebours de tous les fantasmes, sur ces étrangers qui bénéficieraient des « aides sociales » sans rien faire. Au contraire, ils et elles travaillent, souvent beaucoup et la plupart sans contrat, pour, parfois, pas plus de 2 euros de l’heure. Ce document donne à voir ce qu’est véritablement « l’intégration à la française » : une main-d’œuvre qui n’est pas concernée par le droit …
[4e de couverture] Sabine est aide à domicile auprès de personnes âgées, Yao manutentionnaire pour une grande enseigne dans un supermarché du Sud de la France, Hajer médecin à l’hôpital public… Tous trois, comme les autres témoins dont les récits structurent 2 € de l’heure, sont en situation irrégulière et se battent, affrontant la violence administrative, pour obtenir des papiers. Nejma Brahim a rencontré des centaines de travailleurs de l’ombre, partout en France. Elle dévoile un système d’exploitation étendu et installé, et dresse un tableau à rebours de tous les fantasmes, sur ces étrangers qui bénéficieraient des « aides sociales » sans rien faire. Au contraire, ils et elles travaillent, souvent beaucoup et la plupart sans contrat, pour, parfois, pas plus de 2 euros de l’heure. Ce document donne à voir ce qu’est véritablement « l’intégration à la française » : une main-d’œuvre qui n’est pas concernée par le droit du travail et qui soutient pourtant de nombreux pans de notre économie. Comment les employeurs, parfois les plus gros, profitent-ils de cette situation ? Pourquoi et combien l’État accepte-t-il de perdre ? En bref, à qui profitent les sans-papiers ?