22 x 14,3 x 2,2 cm2, 355 pages
Langue : French
Publié 2 septembre 2021 par Éditions de l'Aube.
22 x 14,3 x 2,2 cm2, 355 pages
Langue : French
Publié 2 septembre 2021 par Éditions de l'Aube.
« A’Samar. J’aime la nuit. D’ailleurs c’est la nuit que je suis née. C’était un samedi. On s’en souvient tous. Le problème avec la Nuit. C’est que la Nuit y a personne pour emmener maman à l’hôpital. Parce que papa est à la mine, au travail de nuit. » Le soir tombe sur les corons du nord de la France, et une fratrie se presse devant l’écran de télévision. Soudain apparaît le visage attendu : celui du père. Qu’y raconte-t-il ? À l’époque, personne ne s’en soucie vraiment. Ce n’est qu’une fois adulte qu’Hannah, devenue enseignante et aux prises avec les règles imposées, découvrira l’histoire incroyable de son père et d’un groupe d’hommes venus du sud du Maroc pour travailler dans les mines de charbon. À travers ce roman d’une force inouïe, Samira El Ayachi lève le voile sur un pan méconnu de notre histoire collective, celui de la course …
« A’Samar. J’aime la nuit. D’ailleurs c’est la nuit que je suis née. C’était un samedi. On s’en souvient tous. Le problème avec la Nuit. C’est que la Nuit y a personne pour emmener maman à l’hôpital. Parce que papa est à la mine, au travail de nuit. » Le soir tombe sur les corons du nord de la France, et une fratrie se presse devant l’écran de télévision. Soudain apparaît le visage attendu : celui du père. Qu’y raconte-t-il ? À l’époque, personne ne s’en soucie vraiment. Ce n’est qu’une fois adulte qu’Hannah, devenue enseignante et aux prises avec les règles imposées, découvrira l’histoire incroyable de son père et d’un groupe d’hommes venus du sud du Maroc pour travailler dans les mines de charbon. À travers ce roman d’une force inouïe, Samira El Ayachi lève le voile sur un pan méconnu de notre histoire collective, celui de la course à l’énergie au tournant des années 1970, du combat de trois mille hommes pour faire valoir leurs droits, et nous pose cette question : « Que reste-t-il du pouvoir de transgression que nous lègue l’enfance ? » Tout simplement sublime.