s_mailler@bw.heraut.eu a publié une critique de Pour ne rien regretter par Henri Lœvenbruck
Coup de cœur pour ce concentré d'humanité et d'émotion.
5 étoiles
Véra, la fille de Mélaine de «nous rêvions juste de liberté», est une jeune-fille introvertie, qui partage son temps libre à Providence entre un vieux lavoir près de la rivière Vermillon, et le garage Ceresoto, chez Freddy. Quelque temps après avoir trouvé une vraie amie, Soa, Véra part à l'Université, où elle fait la connaissance (virtuelle) d'un certain Karoun. Peu à peu, les choses changent à Providence. Goliath, grande entreprise qui fait tout et ressemble à un moteur de recherche bien connu (doublé d'un marchand en ligne bien connu avec un propriétaire chauve) s'installe dans la vallée, y construit un énorme barrage, et emploie tout le monde. Mais la résistance s'organise...
J'ai énormément aimé ce livre. C'est le pendant de "nous rêvions juste de liberté". Là où les Spitfires rêvaient de bitume, de liberté et de cylindrées, ce roman nous fait rêver de nature hospitalière et de verdure. Ce roman …
Véra, la fille de Mélaine de «nous rêvions juste de liberté», est une jeune-fille introvertie, qui partage son temps libre à Providence entre un vieux lavoir près de la rivière Vermillon, et le garage Ceresoto, chez Freddy. Quelque temps après avoir trouvé une vraie amie, Soa, Véra part à l'Université, où elle fait la connaissance (virtuelle) d'un certain Karoun. Peu à peu, les choses changent à Providence. Goliath, grande entreprise qui fait tout et ressemble à un moteur de recherche bien connu (doublé d'un marchand en ligne bien connu avec un propriétaire chauve) s'installe dans la vallée, y construit un énorme barrage, et emploie tout le monde. Mais la résistance s'organise...
J'ai énormément aimé ce livre. C'est le pendant de "nous rêvions juste de liberté". Là où les Spitfires rêvaient de bitume, de liberté et de cylindrées, ce roman nous fait rêver de nature hospitalière et de verdure. Ce roman est celui de la sororité, après celui de la fraternité.
Le livre est écrit par Véra à la première personne, dans un style déglingué, touchant, et qui va droit au cœur. Un mot pour un autre ici, une expression subvertie là, assez pour stimuler le lecteur, mais jamais trop. L'auteur évite tous les pièges, ne tombe jamais dans la caricature, et nous livre au contraire un formidable message d'espoir dans la jeunesse, et dans toutes les alternatives à Goliath, déjà existantes pour certaines. Les réseaux décentralisés, les petits commerces, les énergies renouvelables et locales, la coopération libre façon Kropotkine. Un vrai manifeste écologiste, féministe et libertaire du XXIème siècld. Mais l'essentiel n'est pas là.
On s'attache profondément à Véra et aux autres. C'est un livre que j'ai fini les larmes aux yeux, noyé par l'émotion. Autant dire qu'il m'a touché au cœur.