La pensée straight

Livre relié, 153 pages

Langue : Français

Publié 23 mai 2018 par Éditions Amsterdam.

ISBN :
978-2-35480-175-5
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En 1978, Monique Wittig clôt sa conférence sur « La Pensée straight » par ces mots : « Les lesbiennes ne sont pas des femmes. » L’onde de choc provoquée par cet énoncé n’en finit pas de se faire ressentir, aujourd’hui encore, dans la théorie féministe et au-delà. En analysant l’aspect fondateur de la « naturalité » supposée de l’hétérosexualité au sein de nos structures de pensées, que ce soit par exemple dans l’anthropologie structurale ou la psychanalyse, Monique Wittig met au jour le fait que l’hétérosexualité n’est ni naturelle, ni un donné : l’hétérosexualité est un régime politique. Il importe donc, pour instaurer la lutte des « classes », de dépasser les catégories « hommes »/« femmes », catégories normatives et aliénantes. Dans ces conditions, le fait d’être lesbienne, c’est-à-dire hors-la-loi de la structure hétérosexuelle, aussi bien sociale que conceptuelle, est comme une brèche, une fissure permettant enfin de …

6 éditions

a publié une critique de La pensée straight par Monique Wittig

Une compilation de texte intéressante qui reste d’actualité

Aucune note

Dans ce recueil, y a deux types de texte: intéressants pour le côté historique, intéressant car toujours d’actualité. J’aurais tendance à conseiller de le lire, mais ne pas hésiter à sauter les parties qui te soulent et aussi sauter la 2e préface (du type „universitaires insupportables qui méritent des baffes“).

Le premier texte, La catégorie de sexe, finit sur une question ouverte: quand est-ce qu’on abolit de la mention de sexe à l’état-civil?

Sinon en résumé: le genre précède le sexe, l’hétérosexualité structure la société, le sexe est considéré comme la caractéristique première et finale des femmes, on doit penser au-delà. On voit une différence (justifiée par nature), avant de la questionner et d’y voir une opposition de classe.

Sujets

  • Féminisme
  • LGBTQIA+
  • Queer