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Raymond Chandler: The long good-bye (Sur un air de navaja) (French language, 1992, Gallimard) 5 étoiles

un privé qui ne s'en laisse pas compter

5 étoiles

Ce que j'aime dans les romans de Chandler, comme dans ceux d'autres auteurs comme Ross MacDonald ou Leo Malet, c'est leur sens de l'intrigue. A haque fois, on a l'impression de comprendre ce qui a pu se passer, qui est l'assassin, etc. et puis, l'auteur nous rappelle un élément qui ne colle pas. Tandis que les flics, les truands, les autorités ou les puissants apparaissent et compliquent les choses jusqu'à ce qu'on ait à nouveau l'impression de savoir le fin mot de l'histoire. Et puis, non il y a cet indice qui relance le tout. Tant et si bien qu'il faut aller jusqu'au bout pour comprendre le fin mot de l'histoire et combien P. Marlowe est un type bien, propre sur lui qui ne s'en laisse pas compter.