Une détective augmentée et dépendante de son régulateur pour brider ses émotions, un meurtrier méthodique et dénué de tout affect, dans un monde où les améliorations technologiques du corps humain sont devenues normales. Ken Liu aborde la notion d’humanité dans un registre plus sombre et déprimant que les autres nouvelles parues chez Le Bélial’ (collection Une heure-lumière) ou le recueil La ménagerie de papier. J’ai apprécié les personnages, essentiellement féminins, et la progression. Mais j’ai trouvé cette nouvelle un peu trop mécanique et froide.