GilB a terminé la lecture de Le carnet rouge suivi de L'art de la faim par Paul Auster
Hasard, contingence et nécessité. Dans Le carnet rouge, Paul Auster reporte 13 histoires qui le concernent directement ou qui lui ont été racontées. Elles sont parfois insignifiantes, parfois déterminantes et tellement invraisemblables qu’elles ne peuvent qu’être vraies. C’est en quelque sorte la matière de ses romans. La dernière est à l’origine de la trilogie new-yorkaise : il est appelé plusieurs fois de suite par erreur et raccroche, que ce serait-il passé s’il avait répondu par l’affirmative et se serait fait passer pour un détective ? La suite du recueil est un ensemble d’essais sur des auteurs, autrices et artistes qu’il admire, je les ai laissé de côté (pour l’instant). La dernière partie est une suite de 3 conversations (entre 1980 et 1990) sur la traduction, l’écriture, ses premiers romans. Avec de nouvelles histoires invraisemblables et une analyse sur la façon dont ses romans naissent et se construisent. C’est à la fois fascinant et vertigineux : « La question [est] de savoir qui est qui et si nous sommes ou non ce que nous croyons être ».