GilB a cité Liv Maria par Julia Kerninon
Alors, plus tard, elle était montée au premier étage frapper à la porte du touriste. Assis sur son lit, il avait déplié pour elle ses cartes et ses guides de voyage, il lui avait parlé des pays qu’il avait vus et l’avait interrogée sur ce qu’elle désirait. – Je ne sais pas, avait murmuré Liv Maria, butée. – A quoi tu penses, quand tu penses à L’Amérique latine ? avait demandé le touriste après un silence. – À Pablo Neruda. – Vingt poèmes d’amour et une chanson désespérée, avait souri le touriste. Parfait. Alors, c’est au Chili que tu vas aller. C’est aussi simple que ça.
— Liv Maria de Julia Kerninon (Page 84)