GilB a cité Dejima par Stéphane Audeguy
Alice n’a jamais vu une chose pareille : un musée qui n’expose rien ; mais qui impose, sans contrainte apparente, son espace et son temps au visiteur ; presque inexistant en tant que tel, puisque déduit à une présence élémentaire, aérienne, aquatique, minérale ; un lieu vide et cependant plein, accueillant et doux, archaïque et contemporain. Quand elle relève la tête, Alice s’aperçoit que le couple est parti ; il y a une dizaine de visiteurs sous la coupole : de vieilles dames japonaises studieuses, une famille italienne qui murmure, comme à l’église, et dont les enfants, saisis par la singulière beauté du lieu, rêvent, méditent, contemplent.
— Dejima de Stéphane Audeguy (Page 251)
A propos de l’œuvre Matrix du musée d’art de Teshima dans la partie III Alice