GilB a cité Demain le silence par Kate Wilhelm
La végétation était pauvre à l’ombre persistante des forêts [de séquoias géants], mais au bord de la rivière, où se trouvait le vaisseau, et dans les clairières, il y avait des buissons, de la vigne et un tapis de mousse vert vif. D’autres endroits étaient envahis d’herbes leur arrivant à la taille, et il avait aperçu au loin un bosquet d’arbres à feuilles caduques lors de l’une de ses explorations. Mais pas de vie animale. Pas d’oiseaux. Pas d’insectes. Pas de poissons. Et partout, le silence. Tandis qu’il s’endormait, le silence devint une entité, un être doté de bras pour le bercer et de doigts apaisants qui s’insinuait en lui, caressant sa chair et soignant ses nerfs à vif, ses nerfs brisés.
— Demain le silence de Kate Wilhelm (Page 10)