GilB a cité Le Sang de la Cité par Guillaume Chamanadjian (Capitale du Sud, #1)
On dit des habitants de la Cité que le sang ne coule pas dans leurs veines, qu’il a été remplacé par le vin. Grands crus de l’Entre-deux-Murs pour les prestigieuses maisons, tout-venant pour le bas peuple. Et entre les deux une foultitude de nuances de rouge et de blanc. « Dis-moi ce que tu bois, je te dirai d’où tu viens et où tu vas. ». Le dicton se vérifie depuis des siècles. Et bien évidemment, pour que l’âme de la Cité puisse parcourir les habitants comme autant de vaisseaux sanguins d’un tout plus vaste, il fallait bien inventer une gastronomie appropriée.
— Le Sang de la Cité de Guillaume Chamanadjian (Capitale du Sud, #1) (Page 112)