GilB a cité Aucune femme au monde par Catherine Lucile Moore
Elle était tout métal – extérieurement. Elle tirait déloyalement de sa condition métallique. Elle s’était retirée au plus profond d’elle-même, derrière le masque de sa voix et son absence de visage. Même son corps, dont les sursauts involontaires auraient pu trahir ce qu’elle ressentait – la seule façon dont elle pouvait se trahir désormais –, elle lui faisait exécuter des gestes machinaux qui donnait entièrement le change. Aussi longtemps que ces ronds de bras et de jambes et ces entrechats l’occupaient, nul n’avait le moyen de deviner, même d’après ses mouvements, ce qui se passait dans le cerveau dissimulé à l’intérieur de son heaume.
— Aucune femme au monde de Catherine Lucile Moore (Page 94 - 95)