GilB a cité La millième nuit par Alastair Reynolds
Au dernier décompte, on dénombrait dix millions de systèmes stellaires habités. Cinquante millions de mondes de classe planétaire. Des civilisations étaient nées, avaient grossi puis avaient disparu depuis les précédentes retrouvailles. À chaque nouvelle réunion, on ne voyait pas comment les franges d’humanité les plus extrêmes pourraient devenir plus étranges, moins reconnaissables. Elles y parvenaient pourtant toujours ; elles s’infiltraient dans chaque interstice cosmique comme de la lave fondue, puis y créaient des repaires inédits dont personne n’avait encore jamais osé rêver.
— La millième nuit de Alastair Reynolds (Page 21)