GilB a cité La légion des souvenirs par James S.A. Corey (The Expanse)
L’accélération repousse Solomon dans le siège du capitaine, lui compresse la poitrine comme un poids. Sa main droite atterrit sur son ventre, sa main gauche sur le tissu près de l’oreille. Ses chevilles sont plaquées contre le repose-pied. L’impact est un coup une agression. Son cerveau est le produit de millions d’années d’évolution primate, il n’est pas préparé à cela. Il considère d’abord qu’on attaque Solomon, qu’il chute, puis qu’il vient de faire une sorte d’affreux cauchemar. La yacht, lui, n’est pas le produit de l’évolution. Ses alarmes se déclenchent à titre exclusivement informatif : au fait, on accélère à quatre gravités. Cinq, six, sept. Davantage encore. Sur les images des caméras extérieures, Phobos défile en un éclair et il ne reste que le champ stellaire, en apparence tout aussi immuable qu’une image fixe.
— La légion des souvenirs de James S.A. Corey (The Expanse) (Page 9)
Dans la première nouvelle Sous la poussée