GilB a cité La trilogie Jim Chee par Tony Hillerman
– Vous ne croyez pas à la justice ? Vous ne croyez pas qu’il faut rendre la pareille aux autres ? – Pourquoi pas ? répondit Chee en haussant les épaules. En fait ce concept lui était aussi étranger que l’était, pour madame Musket, l’idée que quelqu’un qui possédait de l’argent puisse commettre un vol. Quelqu’un qui violait les règles normales du comportement et qui vous causait du tort était, selon la définition navajo, « égaré ». Le « vent sombre » s’était emparé de lui et avait corrompu son jugement. On évitait ce genre de personnes, on était inquiet pour elles, et on se réjouissait si elles étaient guéries de cette folie passagère et si elles étaient rendues à l’état hozro. Mais dans l’esprit navajo de Chee, l’idée de les punir paraissait tout aussi insensée que l’acte qu’elles avaient commis. Il savait que c’était là une attitude communément répandue dans le monde des Blancs, mais il ne s’y était encore jamais trouvé confronté de manière aussi concrète.
— La trilogie Jim Chee de Tony Hillerman (Page 388)
Dans Le Vent sombre