GilB a cité La trilogie Jim Chee par Tony Hillerman
Tout, dans la façon dont Celui-qui-Pense-Longuement avait été élevé, le conditionnait à éviter les chindis. « Si tu es obligé d’être dehors pendant la nuit, bouge sans faire de bruit », lui avait enseigné sa mère. « Les chindis errent dans les ténèbres. » Et son oncle : « Ne prononce jamais le nom des morts. Leur chindi croit que tu les appelles. » Il avait appris à accepter ces fantômes quand il était à l’école secondaire et les avait ramenés à des concepts rationnels, faisant d’eux quelque chose de comparables aux tabous alimentaires des juifs et des musulmans, aux démons des chrétiens. Mais là, sur la pente de l’éboulis, dans la lumière mourante, dans le silence de mort de ce soir d’automne, tout le rationalisme de l’université était annihilé.
— La trilogie Jim Chee de Tony Hillerman (Page 561)
Dans La Voie du fantôme