GilB a noté Demain le silence : 4 étoiles
![Kate Wilhelm: Demain le silence (Paperback, French language, 2022, Le Passager Clandestin)](/images/covers/8ef01f58-26b6-437a-b9ec-76eacf9093f2.jpeg)
Demain le silence de Kate Wilhelm
[Résumé éditeur] « Jan, s’il te plaît, retournons tous les deux dans la tente. As-tu déjà passé une nuit en …
Je lis beaucoup de SF et de BD mais aussi de la littérature japonaise et américaine. Déjà utilisateur de Bookwyrm, je repars à zéro sur cette nouvelle instance. Je suis aussi sur Mastodon
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[Résumé éditeur] « Jan, s’il te plaît, retournons tous les deux dans la tente. As-tu déjà passé une nuit en …
Une nouvelle courte et percutante sur l'attrait et la répulsion provoquée par les espaces naturels. Avec à la fin un "Synchronique du texte" bienvenu pour replacer cet écrit dans le contexte de l'année de sa sortie (1970).
[4e de couverture] In the Country of Last Things est le titre original du Voyage d’Anna Blume. De ce …
Ce roman m'avait beaucoup marqué la première fois que je l’ai lu il y a plus de vingt ans. Je le trouve toujours aussi fort. C’est une lettre écrite par Anna à son amoureux. Elle est partie à 19 ans à la recherche de son frère dans le « pays des choses dernières » et elle s’y est perdue elle aussi. C’est un récit de survie dans une ville en proie à l’effondrement. Où les humain·es deviennent des prédateurs ou des proies. Où l’altruisme est dangereux ou peut sauver une vie. Où plus rien n’a de constance, pas même soi-même. Écrit en 1987, il s’agissait d’une dystopie. Mais presque 40 ans plus tard cela résonne avec l’actualité et décrit le quotidien des gens dans un certain nombre de pays.
[4e de couverture] Dix petites filles dans dix stations en orbite autour de la Lune, derniers espoirs de l'humanité morte …
Ça n'arrive pas souvent mais là, même en insistant, je n'ai pas réussi à apprécier ce roman. Trop de rancœur, de rage et de solitude pour moi. Je n'ai pas éprouvé d'empathie (ce n'est sans doute pas le but), le récit est intéressant mais trop âpre à mon goût.
Emily St. John Mandel renouvelle le thème classique du voyage dans le temps à sa manière unique, dans une histoire …
[4e de couverture] À travers les métamorphoses successives d’une femme, Mabel, arrivée jeune mariée à Kyoto en 1902, revenue veuve …
[4e de couverture] Imaginez que le monde ait un jour le hoquet ; des créatures et des objets commencent à …
Il faut vraiment lire ce livre jusqu’au bout pour en comprendre l’ampleur et la finesse. L’autrice a fait le choix d’alterner deux époques, Là-bas (Ici) et Ici (Là-bas), chapitre après chapitre. Je n’apprécie pas ce genre de construction qui découpe beaucoup le récit. J’ai tenu bon, je n’étais pas vraiment convaincu. Mais le dénouement m’a fait totalement changer d’avis. On suit des enfants, des adolescentes, des adultes, et des femmes principalement, face à l’arrivée d’une cinquième dimension, celle de l’imaginaire. Et aussi face aux choix nécessaires et possibles à ces différents âges. C’est beaucoup plus intelligent que je ne l’ai pensé en départ et cela m’a touché personnellement.
[4e de couverture] « D’une certaine façon, la distance n’était plus la question, où qu’elle vive à la surface de …
Je n'ai pas du tout accroché pour ce roman d'anticipation utopique. Les chapitres sont souvent très courts, les allers-retours entre le présent et le passé des personnages m'ont paru artificiels. C'est plus un essai romancé d'utopie écologique selon moi. Un rendez-vous raté. Et puis j'ai toujours du mal quand le récit repose sur des personnes exceptionnelles (ici une héroïne avec un QI de 250).
Je suis heureux d’avoir croisé la route de Kirsten, Clark, Jeevan, Arthur, Miranda, … les personnages qui peuplent ce roman avec leur humanité, leur courage, leur faiblesse. La structure de ce roman est au départ déroutante avec des allers-retours vers plusieurs périodes de leurs vies, sans que ce soit chronologique. Puis le récit se met en place, les histoires s’entremêlent, des liens tenus ou forts se font entre eux. On les accompagne tous et toutes dans des moments cruciaux de leurs vies, que ce soit avant, pendant ou après le « cataclysme ».
[4e de couverture] Un soir d’hiver à l’Elgin Theatre de Toronto, le célèbre acteur Arthur Leander s’écroule sur scène, en …
J’ai failli ne pas aller jusqu’au bout de ce long roman mais les appréciations – très bonnes – que j’ai vu passer m’ont convaincu de continuer. Et heureusement. Je suis content d’être arrivé jusqu’à l’émergence de Aardtman et ses conséquences sur les personnages principaux Roz et Asha. C’est riche, complexe et documenté. Les personnages sont très travaillés et leurs particularités ne sont pas juste des prétextes, elles font partie du récit, elles l’enrichissent, elles donnent à voir des comportements et des modes de pensée qui leur sont propres. Qu’ils, qu’elles soient bot, trans, homo, queer, hétéro. Pour cela, pour les échanges de plus en plus intimes, c’est vraiment très bien écrit. J’ai juste trouvé les 250 premières pages un peu longues, peut être trop sophistiquées. Peut-être qu’il me manquait des références. Ensuite pour moi le récit démarre et j’ai n’ai plus eu envie d’arrêter.