Poslovitch a cité Pour l'amour des Vosges par Claude Vautrin (Pour l'amour de)
Le poète, c'est bien connu, sait aussi être visionnaire. Je confirme cette qualité de prophète à quelques entrepreneurs qui le sont, c'est rare, dans leur propre pays, d'origine ou d'adoption. Ni dieu, ni maître, mais en eux cette voyance du marché à conquérir, du produit à enfanter, des compétences à activer. Les Vosges en comptent, le pied sûr, l'esprit en éveil, le cœur à l'ouvrage, la fibre collaborative. Tout le contraire du businessman de la quatrième planète visitée par le Petit Prince, trop occupé à compter pour être utile aux étoiles.
— Pour l'amour des Vosges de Claude Vautrin (Pour l'amour de) (Page 45 - 46)
Un court passage assez marquant, car il vient (presque) contrer une affirmation apportée plus tôt : oui, les Vosges ont beaucoup souffert de la désindustrialisation, du départ de l'industrie textile ; mais non, tout n'est pas perdu. Pour le vosgien que je suis, j'éprouve un certain réconfort à entendre que les Vosges deviennent un territoire d'innovation, là où une grande partie du massif est protégé par un parc naturel régional, et ça se ressent sur le type de créations : fabricant de vélos électriques, R&D sur les matériaux issus du bois…