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Clarisse Crémer, Maud Bénézit: J'y vais mais j'ai peur (French language, 2024, Delcourt) Aucune note

87 jours pour boucler son tour du globe en solitaire ont fait de Clarisse Crémer …

J’ai bien aimé mais j’ai honte. Je déteste le sport et ne m’intéresse pas aux courses au large, mais avais entendu parler de la navigatrice Clarisse Cremer lorsque son sponsor l’avait plaquée suite à sa décision d’avoir un enfant. Elle raconte ici comment elle est venue à la voile et surtout son premier tour du monde dans le cadre d’une course. La course au large est une affaire de gros sous et de haute technologie. C’est une activité polluante et dangereuse pour la faune marine. Mais malgré tout, le récit de ces trois mois seule sur un bateau dans des conditions parfois difficiles m’a séduit. Clarisse Cremer se met en scène avec honnêteté et une dose d’auto-dérision, et j’ai bien aimé le dessin de Maud Bénézit. Je me suis laissé emporté dans cette course dans les mers du sud.