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Oya Baydar, Valérie Gay-Aksoy (traduction): Ne reste que des cendres (French language, 2015, Phébus) Aucune note

Ne reste que des cendres. Des cendres chaudes, brûlantes, des poussières incandescentes au goût âcre …

Un pavé qui m’a occupé plus d’une semaine, mais ça en valait le coup ! À travers l’histoire parallèle de deux amants très différents, on plonge dans l’histoire politique agitée de la Turquie des années 60 aux années 90. Ülkü est une femme entière déterminée. Engagée dans les mouvements révolutionnaires marxistes, elle devra s’exiler à Moscou, dans les dernières années de l’URSS, puis à Paris. Arin, descendant d’une famille aristocratique, a suivi la voie tracée pour lui, s’élevant dans les sphères du pouvoir. Ce livre est à la fois une introduction à l’histoire récente de la Turquie, une réflexion sur l’engagement, les désillusions, et le passage du temps. Plusieurs niveaux se mélangent. Autour du couple principal se déploient de nombreux personnages que l’on a le temps d’apprécier. J’ai beaucoup aimé cette lecture. Attention : mention de torture et de violences sexuelles.