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Plutôt chouette dans l’ensemble, avec une certaine douceur, l’aspect fantastique a pas trop marché sur moi. J’avoue que l’étalage de la culture SF m’a un peu gonflé aussi, surtout étant donné que c’est un peu autobiographique.
A worldwide diaspora has left a quarter of a million people at the foot of …
C’est un peu un roman sac de noeud, avec une mosaïque de personnages dont les trajectoires sont entremêlées. C’est à la fois cosmopolite et très localisé. Je sais pas trop quoi en penser. Je crois que j’ai aimé ? Je suis un peu perplexe, et je n’ai pas de ressenti très fort à ce sujet. Je crois que je serai curieux de lire l’avis d’autres gens au sujet de ce livre
Nineteenth in the Discworld universe and third entry of the City Watch series, this novel …
C'est la rentrée, donc le retour de la charge de travail importante, et c'est le retour en région parisienne après plus d'un an, donc c'est aussi le retour de l'heure quotidienne de métro. Et franchement, la ligne 12 est vachement plus sympa en lisant du Pratchett. C'est toujours rigolo, avec plein de références et de blagues qui ont assez bien vieillies, un bon rythme, et des analyses étrangement fines de certaines dynamiques de la vie réelle. Ce mélange de fantasy absurde qui se prend pas trop au sérieux mais qui a aussi des paragraphes bizarrement pertinents rajoute du fun en fin de journée. ACAB cependant
Approchez, approchez ! Alors que tombe la nuit froide, laissez-moi vous divertir avec l'histoire de …
C'est une réécriture intéressante du mythe de Cú Chulainn, qui le rend très humain (et monstrueux à la fois, c'est intéressant) en montrant comment il est un produit de son histoire, de son milieu et de son entourage, et de sa trajectoire. La question du genre et de la masculinité et de ses effets est assez bien abordée j'ai l'impression. Par contre y a vraiment une scène qui était assez hardcore et inattendue niveau VSS (c'est assez court mais c'est très cru) (la conception de Setanta est dans la même veine en soi mais c'était moins hardos dans l'écriture j'ai trouvé).
Men at Arms is a fantasy novel by British writer Terry Pratchett, the 15th book …
C'est toujours sympa Terry Pratchett
Aristote, Euclide, Archimède, Ptolémée ou encore Galien ont inauguré une tradition scientifique qui a fait …
Bon, c'était sympa parce que synthétique et rapide à lire et ça reprend les bases mais justement ça reprend que les bases et y avait des choses qui manquaient je trouve. J'ai un peu le même sentiment que quand j'ai lu le Que sais-je sur la socio des sciences qu'avait aussi fait Gingras : j'ai l'impression qu'il n'aime pas beaucoup les perspectives critiques (ou en tout cas, il n'en parle quasi pas). C'est pourtant vachement important, en particulier les approches féministes qui sont des super empêcheuses de tourner en rond dans les études des sciences. Bon après le format est très contraignant aussi. Je connais très peu les travaux du monsieur donc je vais lui laisser le bénéfice du doute.
In A Day of Fallen Night, Samantha Shannon sweeps readers back to the universe of …
J'ai profité d'une angine (= au lit pendant trois jours) pour le lire et franchement il fallait bien ça, c'est un gros pavé qui pourrait s'utiliser comme matériaux dans le BTP.
C'est très similaire au Prieuré de l'Oranger dans la narration et l'écriture. La multiplicité des points de vue et des storylines fait que c'est un peu long pour rentrer dedans mais une fois qu'on est dedans ça se déroule tout seul. C'est plaisant en termes de représentation quoique ça reste de l'heroic fantasy avec la part belle aux élu.e.s, à la noblesse, et à la monarchie. Contrairement au premier, il y a cependant plus de critique ouverte et explicite de ces systèmes politiques par certains personnages, ça m'a donné l'impression que l'autrice voulait dire "oui, je sais, c'est des systèmes politiques qui sont nuls et problématiques, je le pose là, mais c'est pas vraiment l'objet de mes histoires donc …
J'ai profité d'une angine (= au lit pendant trois jours) pour le lire et franchement il fallait bien ça, c'est un gros pavé qui pourrait s'utiliser comme matériaux dans le BTP.
C'est très similaire au Prieuré de l'Oranger dans la narration et l'écriture. La multiplicité des points de vue et des storylines fait que c'est un peu long pour rentrer dedans mais une fois qu'on est dedans ça se déroule tout seul. C'est plaisant en termes de représentation quoique ça reste de l'heroic fantasy avec la part belle aux élu.e.s, à la noblesse, et à la monarchie. Contrairement au premier, il y a cependant plus de critique ouverte et explicite de ces systèmes politiques par certains personnages, ça m'a donné l'impression que l'autrice voulait dire "oui, je sais, c'est des systèmes politiques qui sont nuls et problématiques, je le pose là, mais c'est pas vraiment l'objet de mes histoires donc passons à autre chose".
" 80 % d'une génération au bac " : ce mot d'ordre, lancé en 1985 …
C'est un livre intéressant sur les ambivalences et les effets pervers des politiques éducatives de massification scolaire des années 80-90. Le dispositif d'enquête est chouette et ça a du être un sacré taff derrière. Il y a des réflexions intéressantes en termes de positionnement. Faudrait que je lise plus de lui, mais je pense que je comprend un peu mieux les positions de Beaud sur la race et l'intersectionalité ces dernières années. Bien que je ne sois pas trop d'accord, je vois mieux d'où viennent certaines de ses positions compte tenu de ses travaux. Après ce genre de lecture c'est toujours un peu déprimant et laisse un goût amer dans la bouche, ça rappelle comment notre société peut être une machine à broyer des rêves et des vies. Concernant l'écriture, je ferais la même remarque que celle que j'ai faite pour Ceux qui restent de Coquard, c'est-à-dire que le style …
C'est un livre intéressant sur les ambivalences et les effets pervers des politiques éducatives de massification scolaire des années 80-90. Le dispositif d'enquête est chouette et ça a du être un sacré taff derrière. Il y a des réflexions intéressantes en termes de positionnement. Faudrait que je lise plus de lui, mais je pense que je comprend un peu mieux les positions de Beaud sur la race et l'intersectionalité ces dernières années. Bien que je ne sois pas trop d'accord, je vois mieux d'où viennent certaines de ses positions compte tenu de ses travaux. Après ce genre de lecture c'est toujours un peu déprimant et laisse un goût amer dans la bouche, ça rappelle comment notre société peut être une machine à broyer des rêves et des vies. Concernant l'écriture, je ferais la même remarque que celle que j'ai faite pour Ceux qui restent de Coquard, c'est-à-dire que le style d'écriture "tout public" sans référence etc est peu convaincant à mon goût, sauf que là c'est franchement pire. Après l'avantage c'est que ça se lit vite et bien. Je suis content de l'avoir lu.
From award-winning author R. F. Kuang comes Babel, a thematic response to The Secret History …
Je pense que c'est la première fois que je lis de la fantasy aussi intéressante politiquement. A quelques exceptions près j'avais un peu délaissé le genre pour la SF ces dernières années parce que j'avais l'impression de tourner en rond avec des récits et des univers souvent similaires et peu d'imagination sociale et politique. Mais là c'est bien écrit et ça traite bien 1) du colonialisme et 2) de la radicalité et de la légitimité de la violence politique. Avec des personnages qui sont complexes (quoique développés inégalement, ce qui est un peu dommage d'ailleurs mais le bouquin fait déjà 500 pages), qui ont leurs faiblesses, leurs contradictions, leurs positionnements, leurs oppressions mais aussi leurs privilèges, leurs doutes (souvent) et leurs certitudes (parfois). Et franchement j'ai kiffé. Et le système de magie a du potentiel et est plutôt bien réfléchi, mais s'il n'est pas complètement à maturité je pense. Par …
Je pense que c'est la première fois que je lis de la fantasy aussi intéressante politiquement. A quelques exceptions près j'avais un peu délaissé le genre pour la SF ces dernières années parce que j'avais l'impression de tourner en rond avec des récits et des univers souvent similaires et peu d'imagination sociale et politique. Mais là c'est bien écrit et ça traite bien 1) du colonialisme et 2) de la radicalité et de la légitimité de la violence politique. Avec des personnages qui sont complexes (quoique développés inégalement, ce qui est un peu dommage d'ailleurs mais le bouquin fait déjà 500 pages), qui ont leurs faiblesses, leurs contradictions, leurs positionnements, leurs oppressions mais aussi leurs privilèges, leurs doutes (souvent) et leurs certitudes (parfois). Et franchement j'ai kiffé. Et le système de magie a du potentiel et est plutôt bien réfléchi, mais s'il n'est pas complètement à maturité je pense. Par ailleurs, ça reste ancré dans des circonstances très similaires ce qui s'est passé dans la vraie vie par rapport au début de la première guerre de l'opium et c'est intéressant, ça fait de l'histoire contrefactuelle avec un peu de fantasy.
After the climate wars, a floating city is constructed in the Arctic Circle, a remarkable …
Dans l'ensemble j'ai passé un bon moment en le lisant et il y a des idées intéressantes.
Earth is failing. In a desperate bid to escape, the spaceship Enkidu and its captain, …
C'était intéressant mais la narration était parfois un peu difficile à suivre. Je pense que ça tient beaucoup à l'histoire elle-même qui est très complexe à raconter sans trop perdre lea lecteurice. L'histoire est d'ailleurs assez intéressante, mais je pense qu'on commence à avoir fait le tour de ce que le concept peut offrir. Surtout, j'ai l'impression que l'auteur ne fait qu'effleurer les possibilités qu'ouvrent ses idées concernant la cognition et de ce que voudrait dire une intelligence "différente" de celle de l'être humain. Il ouvre des portes mais j'ai le sentiment qu'on reste sur le palier, c'est dommage.
The first novel of a new space-opera sequence set in an all-new universe by the …
C'est les premiers romans de Scalzi que je lis; Bon, ça casse pas des briques en terme de SF, que ce soit en termes d'idées de space opera ou sur le plan politique, mais c'est divertissant, parfois rigolo, et la trilogie se lit facilement.
Qu'ont en commun une chaudière, une voiture, un panneau de signalétique, un smartphone, une cathédrale, …
.... C'était long Le sujet était intéressant politiquement mais franchement ce n'était pas une bonne lecture pour démarrer l'été. Et étant donné que c'est des champs avec lesquels je ne suis pas familier, les discussions conceptuelles me sont complètement passées au-dessus de la tête (et le livre c'est ça : des discussions hyper conceptuelles qui sont sûrement intéressantes et révolutionnaires quand t'es dedans mais qui de l'extérieur m'ont donné une impression de branlette intellectuelle et d'enfonçage de porte ouverte). Heureusement que je ne me force plus à tout lire.
Qu'ont en commun une chaudière, une voiture, un panneau de signalétique, un smartphone, une cathédrale, une œuvre d'art, un satellite, …
Un roman insurrectionnel, première pierre d’un afrofuturisme caribéen francophone
Lanvil, mégapole caribéenne, vitrine rutilante des …
C'est typiquement le genre de livre où intellectuellement je me dis que c'est super intéressant mais où j'ai vraiment du mal à accrocher et à finir le livre. Le rapport au langage et l'utilisation du créole est vraiment chouette, apportant beaucoup à l'épaisseur des personnages et à la narration tout en étant politiquement très intéressante; Sur le plan politique, le livre est très intéressant également et franchement rafraîchissant dans la SF française (ça fait du bien !); mais franchement c'était un peu laborieux pour le finir de mon côté.