Tè Mawon de Michael Roch
Un roman insurrectionnel, première pierre d’un afrofuturisme caribéen francophone
Lanvil, mégapole caribéenne, vitrine rutilante des diversités culturelles, havre pour tous …
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Un roman insurrectionnel, première pierre d’un afrofuturisme caribéen francophone
Lanvil, mégapole caribéenne, vitrine rutilante des diversités culturelles, havre pour tous …
Vraiment un chouette bouquin, très intéressant avec un gros travail d'enquête derrière. ça permet de remettre l'église au centre du village et de mieux comprendre la vie et les enjeux des classes populaires rurales du Grand Est, avec une approche compréhensive mais qui reste critique, sans chercher ni d'excuse ni de condamnation. Comme l'auteur l'indique, la généralisation est limitée par la diversité des ruralités en France, mais ça donne des super clefs de lecture à l'heure où les classes populaires rurales votent pour les fachos et ça permet d'éviter de tourner en rond. C'est un peu déprimant ceci dit parce que finalement on voit mal comment améliorer les choses...Ou en tout cas personnellement je manque encore de perspective politique sur ces questions-là. Par ailleurs j'ai lu une interview de Benoît Coquard par Nicolas Framont dans Frustration qui est assez intéressante parce que ça réactualise son propos dans le contexte immédiat …
Vraiment un chouette bouquin, très intéressant avec un gros travail d'enquête derrière. ça permet de remettre l'église au centre du village et de mieux comprendre la vie et les enjeux des classes populaires rurales du Grand Est, avec une approche compréhensive mais qui reste critique, sans chercher ni d'excuse ni de condamnation. Comme l'auteur l'indique, la généralisation est limitée par la diversité des ruralités en France, mais ça donne des super clefs de lecture à l'heure où les classes populaires rurales votent pour les fachos et ça permet d'éviter de tourner en rond. C'est un peu déprimant ceci dit parce que finalement on voit mal comment améliorer les choses...Ou en tout cas personnellement je manque encore de perspective politique sur ces questions-là. Par ailleurs j'ai lu une interview de Benoît Coquard par Nicolas Framont dans Frustration qui est assez intéressante parce que ça réactualise son propos dans le contexte immédiat (www.frustrationmagazine.fr/entretien-benoit-coquard/), et c'est vraiment intéressant. Bon, par contre je dois dire que j'ai un peu du mal avec le format semi-académique dans les publications de livre en SHS pour restituer des enquêtes quali, je trouve l'écriture peu convaincante. Il y a trop de moment où il faut croire l'auteur sur parole et il y a assez peu de références.... A plusieurs passages l'auteur pose un énoncé comme une vérité indiscutable (et en fait c'est probablement bien établi dans son champ) sans référence, juste en mode "crois-moi frère" et ça me dérange. Personnellement c'est pas trop un problème vu que je connais les méthodes et les manières de travailler, je connais le background de l'auteur, j'ai une vague idée de ce qu'on trouve dans la socio des ruralités, donc je lui fais confiance. Le problème c'est que je me dis que quelqu'un qui n'a pas de background en socio doit trouver ça assez peu convaincant - et à raison. Je réfléchissais à le recommander à de la famille pour leur faire mieux comprendre ce qu'on fait dans ma discipline et je pense que je vais pas le faire, ou alors avec beaucoup de précaution parce qu'iels vont me prendre pour un guignol. Mais je suis peut-être trop matrixé par les formats académiques dont j'ai plus l'habitude
C’est un beau roman, qui aborde de nombreux thèmes d’une manière très sensible (le poids et la place de la mémoire, de l’histoire, et des traumatismes intergénérationnels qui vont avec; les tensions entre ce que l’on doit à la communauté et ce que l’on a besoin comme individu…). C’est la deuxième fois que je lis un roman de Rivers Solomon, et je crois retrouver des choses que j’avais vu dans An unkindness of ghosts dans le style d’écriture avec un narrateur très interne et intime, ce que je trouve très intéressant parce que les tensions qui traverse la personnage principale jusqu’à la déchirer sont très politiques. L’auteur.ice mêle très bien intime et politique, mais j’avoue que j’ai quand même un peu du mal à accrocher parfois parce que je crois que l’emphase sur les ressentis est un peu trop lourde pour moi.
The Deep is a 2019 fantasy book by Rivers Solomon, with Daveed Diggs, William Hutson and Jonathan Snipes. It depicts …
Two time-traveling agents from warring futures, working their way through the past, begin to exchange letters—and fall in love in …
[4e de couverture] Lointain futur. Espace profond. Plus qu’une prouesse technologique, la station est une expérience. Politique, sociale, économique, philosophique. …
In Adrian Tchaikovsky's Elder Race, a junior anthropologist on a distant planet must help the locals he has sworn to …
Dans une société qui peine à lutter contre l’homophobie ambiante, la communauté gay est éreintée par ses luttes. Stigmatisée, insultée …
Dans ce monde futuriste, les humains ne sont plus que quelques millions sur terre et les bots, depuis les lois …
Très bon livre pour aborder les diversités d'expériences de la pédéité. Ça se lit assez vite, avec un style plus ou moins "intellectualisé" avec dans certains textes des gros concepts mais dans l'ensemble plutôt accessible. Je vois ça comme une bonne introduction qui donne envie de creuser les thématiques abordées pour pousser la réflexion. Évidemment, certains textes m'ont plus intéressés que d'autres, mais l'ensemble m'a beaucoup intéressé, d'autant plus qu'il n'y a dans ma vie que très peu d'espaces de politisation de l'homosexualité masculine / de la pédéité (et ça me manque).
Un très beau roman dont j'ai eu du mal à décrocher. Je l'ai trouvé très doux. Je trouve qu'il y a quelques éléments qui auraient pu être traités plus en profondeur (les bots sont finalement très humains je trouve - mais en même temps ça permet de s'identifier-), mais j'ai vraiment adoré les personnages (et parfois eu envie de leur faire des câlins). Des réfléxions intéressantes, une SF qui est queer, politique, une prose élégante et parfois presque poétique, une belle narration. Un auteur que je vais adorer suivre !
Un peu du mal à accrocher sur le premier tiers, mais j'ai finit par accrocher aux personnages. C'est une belle histoire, qui mélange des éléments improbables (aliens, donuts, pactes démoniaques, et violon) et des thèmes intéressants et bien traités. L'autrice réussit très bien à transcrire la passion de ses personnages pour le violon, bien qu'elle ait un sens peut-être différent. Je serais curieux de voir l'avis de personnes concernées à ce sujet, mais j'ai apprécié sa façon de traiter comment la transidentité de la personnage principale influe son rapport au violon. Et puis un livre de SFF avec quasi que des meufs non-blanches et des personnes queer franchement c'est cool comme ambiance, c'est doux à lire.