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Comme j'avais dévoré le premier tome en une journée, j'ai avalé les deux derniers en deux jours. Voilà de la science-fiction post-apocalyptique bien servie par une narration au cordeau, dans des chapitres courts, avec de nombreux personnages bien ancrés et incarnés. Une écriture très télévisuelle, l'ouvrage a d'ailleurs donné lieu à une série (que je n'ai pas vue). Plaisir de lecture non dissimulé.

Je reprends en titre de cette critique celui des excellents Spirou d'Émile Bravo, d'ailleurs cités dans l'ouvrage. Après le récit de la campagne présidentielle dans Paresse pour tous, c'est aux premières années de la présidence d'Emilien Long que l'auteur de ce dyptique, Hadien Klent, consacre le second volume. Journal d'une semaine de mai pleine d'enjeux essentiels - une résolution de l'ONU à faire passer, un référendum pour une présidence partagée entre 6 personnes, et la coliberté comme promesse et réalisation - qui, dans le marasme politique actuel, a le mérite de redonner une infime lueur d'espoir. Derrière une narration que certains pourront qualifier de naïve, et assez peu littéraire, c'est tout un système politico-économique décroissant et fondé sur le partage et l'attention aux autres qui est documenté de manière claire et compréhensible. Les deux bibliographies qui concluent chacun des deux tomes donnent évidemment la possibilité d'entrouvrir davantage la porte et d'en connaître / apprendre davantage. Des livres à offrir autour de soi, un peu d'espoir n'a jamais fait de mal à personne après tout..

Après le récit de la campagne présidentielle dans Paresse pour tous, c'est aux premières années de la présidence d'Emilien Long que l'auteur de ce dyptique, Hadien Klent, consacre le second volume. Journal d'une semaine de mai pleine d'enjeux essentiels - une résolution de l'ONU à faire passer, un référendum pour une présidence partagée entre 6 personnes, et la coliberté comme promesse et réalisation - qui, dans le marasme politique actuel, a le mérite de redonner une infime lueur d'espoir. Derrière une narration que certains pourront qualifier de naïve, et assez peu littéraire, c'est tout un système politico-économique décroissant et fondé sur le partage et l'attention aux autres qui est documenté de manière claire et compréhensible. Les deux bibliographies qui concluent chacun des deux tomes donnent évidemment la possibilité d'entrouvrir davantage la porte et d'en connaître / apprendre davantage. Des livres à offrir.

Cette vie mouvementée, c'est celle d'Eadweard Muybridge, pionnier de la photographie dans la seconde moitié du XIXe siècle. Guy Delisle, auteur des Chroniques birmanes et du Guide du mauvais père, se lance dans une entreprise très différente avec cet ouvrage. Son trait simple et précis est mis au service d'une narration dense et d'une belle galerie de personnages. Sa biographie de Muybridge, inventeur de la chronophotographie, qui nous permet d'apprendre quantité de faits curieux et intéressants sur le sujet au fil de la lecture, se confond, dans la seconde partie, avec celle du cinéma, que l'on voir progressivement naître des travaux de plusieurs acteurs, qui convergent et se croisent avant la fameuse projection des frères Lumière en 1895. L'insertion de reproductions des photographies de Muybridge dans le planches est une excellente idée. Entre histoire des arts, histoire des sciences et des techniques, et "petite" histoire, ce roman graphique est une très belle surprise, donc, dont je vous recommande la lecture.