A travers une succession d'études de cas qu'il a eues à défendre (et d'autres qui ont fait l'objet d'articles de presse ou de mouvements d'indignation publique) Arié Alimi décortique les articles de Loi qui encadrent les actions des policiers. Il pose en plusieurs chapitres, à la fois la manière dont les policiers font leur travail, l'absence de formation tant technique pour l'usage de leurs armes que d'un point de vue théorique (sur le droit, l'aspect humain...), mais aussi, à travers le glissement vers l'Extrême Droite d'une grande majorité de ceux-ci, comment l'idéologie coloniale et la déshumanisation de tous ceux qui expriment une opinion critique ou contraire au Gvt, à sa majorité, à la société même. Il ne reste pas sur des considérations purement "techniques" des articles de Loi, mais il pose aussi tout un ensemble de débats philosophiques sur la violence, son rôle et la garantie de survie d'un pouvoir.
Critiques et Commentaires
Retraité, lecteur d'un peu de tout. Plutôt des polars, des romans et des essais, politiques ou historiques, et des BD... Sur Mastodon @Opla@pouet.chapril.org Sur Diaspora ex_pla_principal@diaspora-fr.org
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Arsène a publié une critique de L État hors-la-loi - Logiques des violences policières par Arié Alimi
Arsène a terminé la lecture de Le Sionisme en question par Pierre Stambul
Dans ce petit ouvrage de près de 70 pages, Pierre Stambul retrace la genèse de cette idéologie qui s'est bâtie sur une vision complètement fantasmée de l'histoire des juifs (notamment sur la Bible, prise comme un témoignage historique, alors que les recherches d'historiens en montrent le caractère non fondé) avec le soutien d'antisémites de toute sorte et dans une perspective complètement coloniale. Du coup, P. Stambul met à mal la fiction de l'immigration juive volontaire vers Israël au lendemain de la 2nde GM (toutes les autres destinations occidentales étaient de fait impossible), comme il montre que le projet de chasser tous les Palestiniens était là dès le début (fiction d'une terre sans peuple) avec une volonté d'organiser un État de type "apartheid" proclamé lors de la loi de 2018 fondant Israël comme l'État nation des juifs, reléguant les autres habitants non-juifs soit dans des Bantoustans comme en Afrique du Sud …
Dans ce petit ouvrage de près de 70 pages, Pierre Stambul retrace la genèse de cette idéologie qui s'est bâtie sur une vision complètement fantasmée de l'histoire des juifs (notamment sur la Bible, prise comme un témoignage historique, alors que les recherches d'historiens en montrent le caractère non fondé) avec le soutien d'antisémites de toute sorte et dans une perspective complètement coloniale. Du coup, P. Stambul met à mal la fiction de l'immigration juive volontaire vers Israël au lendemain de la 2nde GM (toutes les autres destinations occidentales étaient de fait impossible), comme il montre que le projet de chasser tous les Palestiniens était là dès le début (fiction d'une terre sans peuple) avec une volonté d'organiser un État de type "apartheid" proclamé lors de la loi de 2018 fondant Israël comme l'État nation des juifs, reléguant les autres habitants non-juifs soit dans des Bantoustans comme en Afrique du Sud au plus fort de l'apartheid, et en tout cas comme des personnes ayant moins de droits que les juifs. Il explore de nombreux rapports entre le sionisme et l'antisémitisme, le nationalisme, le socialisme, le fascisme, la réécriture de l'histoire, la Palestine, le colonialisme, le monde arabe, le christianisme, la religion juive ou l'Occident... Bref, un livre qui permet de comprendre comment on en est arrivé à cette situation dramatique pour les Palestiniens.
Arsène a publié une critique de Le Sionisme en question par Pierre Stambul
A lire pour comprendre de quoi le sionisme est l'histoire
5 étoiles
Dans ce petit ouvrage de près de 70 pages, Pierre Stambul retrace la genèse de cette idéologie qui s'est bâtie sur une vision complètement fantasmée de l'histoire des juifs (notamment sur la Bible, prise comme un témoignage historique, alors que les recherches d'historiens en montrent le caractère non fondé) avec le soutien d'antisémites de toute sorte et dans une perspective complètement coloniale. Du coup, P. Stambul met à mal la fiction de l'immigration juive volontaire vers Israël au lendemain de la 2nde GM (toutes les autres destinations occidentales étaient de fait impossible), comme il montre que le projet de chasser tous les Palestiniens était là dès le début (fiction d'une terre sans peuple) avec une volonté d'organiser un État de type "apartheid" proclamé lors de la loi de 2018 fondant Israël comme l'État nation des juifs, reléguant les autres habitants non-juifs soit dans des Bantoustans comme en Afrique du Sud …
Dans ce petit ouvrage de près de 70 pages, Pierre Stambul retrace la genèse de cette idéologie qui s'est bâtie sur une vision complètement fantasmée de l'histoire des juifs (notamment sur la Bible, prise comme un témoignage historique, alors que les recherches d'historiens en montrent le caractère non fondé) avec le soutien d'antisémites de toute sorte et dans une perspective complètement coloniale. Du coup, P. Stambul met à mal la fiction de l'immigration juive volontaire vers Israël au lendemain de la 2nde GM (toutes les autres destinations occidentales étaient de fait impossible), comme il montre que le projet de chasser tous les Palestiniens était là dès le début (fiction d'une terre sans peuple) avec une volonté d'organiser un État de type "apartheid" proclamé lors de la loi de 2018 fondant Israël comme l'État nation des juifs, reléguant les autres habitants non-juifs soit dans des Bantoustans comme en Afrique du Sud au plus fort de l'apartheid, et en tout cas comme des personnes ayant moins de droits que les juifs. Il explore de nombreux rapports entre le sionisme et l'antisémitisme, le nationalisme, le socialisme, le fascisme, la réécriture de l'histoire, la Palestine, le colonialisme, le monde arabe, le christianisme, la religion juive ou l'Occident... Bref, un livre qui permet de comprendre comment on en est arrivé à cette situation dramatique pour les Palestiniens.
Arsène a noté Femme portant un fusil : 5 étoiles
Femme portant un fusil de Sophie Pointurier (Harpercollins Traversée)
« “Et vous, quelle violence trouvez-vous juste ?”, c’est ce que j’aurais aimé leur dire. Mais là encore je n’ai …
Arsène a noté Pour une anthropologie anarchiste : 5 étoiles
Pour une anthropologie anarchiste de David Graeber
Fragments of an Anarchist Anthropology is one of a series of pamphlets published by Prickly Paradigm Press in 2004. With …
Arsène a publié une critique de Cinq têtes coupées: massacres coloniaux enquête sur la fabrication de l'oubli par Daniel Schneidermann
l'oubli du racisme et la colonisation
A partir d'une photo qui l'interpelle, celle d'un noir accroupi, tenant une calebasse dans ses mains et devant lequel se trouvent des têtes coupées disposées pour la photographie, photo parue dans l'Illustration de 1891, Daniel Schneidermann s'interroge sur le pourquoi de cette photo, ses effets à l'époque sur la population française et sur son oubli. Mais il va plus loin et retrouve la colonne Voulet-Chanoine dont les exactions équivalent celles commises par Stanley, dont parle Eric Vuillard dans son livre Congo, et qui fait écho au livre de Conrad Au Cœur des Ténèbres publié en 1902 et reprise par Coppola dans son film Apocalypse Now. Il fait aussi un lien avec le livre "Exterminez toutes ces brutes" de Sven Lindqvist, dont Raoul Peck a tiré une série documentaire sous le même titre autour du racisme et l'esclavage dont les États-unis forment un modèle du genre. Ce titre est tiré de …
A partir d'une photo qui l'interpelle, celle d'un noir accroupi, tenant une calebasse dans ses mains et devant lequel se trouvent des têtes coupées disposées pour la photographie, photo parue dans l'Illustration de 1891, Daniel Schneidermann s'interroge sur le pourquoi de cette photo, ses effets à l'époque sur la population française et sur son oubli. Mais il va plus loin et retrouve la colonne Voulet-Chanoine dont les exactions équivalent celles commises par Stanley, dont parle Eric Vuillard dans son livre Congo, et qui fait écho au livre de Conrad Au Cœur des Ténèbres publié en 1902 et reprise par Coppola dans son film Apocalypse Now. Il fait aussi un lien avec le livre "Exterminez toutes ces brutes" de Sven Lindqvist, dont Raoul Peck a tiré une série documentaire sous le même titre autour du racisme et l'esclavage dont les États-unis forment un modèle du genre. Ce titre est tiré de l'une des phrases de Kurtz, du roman de Joseph Conrad. Mais ici Schneidermann parle aussi de l'importance de la photo comme témoignage irréfutable propre à réveiller les gens devant l'innommable comme la vidéo de la mort de Georges Floyd ou le meurtre de Nahel. Il le met en parallèle devant son propre aveuglement dans sa pratique puisqu'il lui a fallu être viré et du journal Le Monde et de France Télévisions pour qu'après avoir fondé Arrêt Sur Images, il se rende compte de l'absence de journalistes noirs dans les rédactions, pourtant il était d'origine juive et aurait dû être sensible à d'autres formes de discrimination.
Arsène a publié une critique de Cinq têtes coupées: massacres coloniaux enquête sur la fabrication de l'oubli par Daniel Schneidermann
l'oubli du racisme et la colonisation
A partir d'une photo qui l'interpelle, celle d'un noir accroupi, tenant une calebasse dans ses mains et devant lequel se trouvent des têtes coupées disposées pour la photographie, photo parue dans l'Illustration de 1891, Daniel Schneidermann s'interroge sur le pourquoi de cette photo, ses effets à l'époque sur la population française et sur son oubli. Mais il va plus loin et retrouve la colonne Voulet-Chanoine dont les exactions équivalent celles commises par Stanley, dont parle Eric Vuillard dans son livre Congo, et qui fait écho au livre de Conrad Au Cœur des Ténèbres publié en 1902 et reprise par Coppola dans son film Apocalypse Now. Mais ici Schneidermann parle aussi de l'importance de la photo comme témoignage irréfutable propre à réveiller les gens devant l'innommable comme la vidéo de la mort de Georges Floyd ou le meurtre de Nahel. Il le met en parallèle devant son propre aveuglement dans sa …
A partir d'une photo qui l'interpelle, celle d'un noir accroupi, tenant une calebasse dans ses mains et devant lequel se trouvent des têtes coupées disposées pour la photographie, photo parue dans l'Illustration de 1891, Daniel Schneidermann s'interroge sur le pourquoi de cette photo, ses effets à l'époque sur la population française et sur son oubli. Mais il va plus loin et retrouve la colonne Voulet-Chanoine dont les exactions équivalent celles commises par Stanley, dont parle Eric Vuillard dans son livre Congo, et qui fait écho au livre de Conrad Au Cœur des Ténèbres publié en 1902 et reprise par Coppola dans son film Apocalypse Now. Mais ici Schneidermann parle aussi de l'importance de la photo comme témoignage irréfutable propre à réveiller les gens devant l'innommable comme la vidéo de la mort de Georges Floyd ou le meurtre de Nahel. Il le met en parallèle devant son propre aveuglement dans sa pratique puisqu'il lui a fallu être viré et du journal Le Monde et de France Télévisions pour qu'après avoir fondé Arrêt Sur Images, il se rende compte de l'absence de journalistes noirs dans les rédactions, pourtant il était d'origine juive et aurait dû être sensible à d'autres formes de discrimination.
Arsène a terminé la lecture de Cinq têtes coupées: massacres coloniaux enquête sur la fabrication de l'oubli par Daniel Schneidermann
A partir d'une photo qui l'interpelle, celle d'un noir accroupi, tenant une calebasse dans ses mains et devant lequel se trouvent des têtes coupées disposées pour la photographie, photo parue dans l'Illustration de 1891, Daniel Schneidermann s'interroge sur le pourquoi de cette photo, ses effets à l'époque sur la population française et sur son oubli. Mais il va plus loin et retrouve la colonne Voulet-Chanoine dont les exactions équivalent celles commises par Stanley, dont parle Eric Vuillard dans son livre Congo, et qui fait écho au livre de Conrad Au Cœur des Ténèbres publié en 1902 et reprise par Coppola dans son film Apocalypse Now. Mais ici Schneidermann parle aussi de l'importance de la photo comme témoignage irréfutable propre à réveiller les gens devant l'innommable comme la vidéo de la mort de Georges Floyd ou le meurtre de Nahel. Il le met en parallèle devant son propre aveuglement dans sa …
A partir d'une photo qui l'interpelle, celle d'un noir accroupi, tenant une calebasse dans ses mains et devant lequel se trouvent des têtes coupées disposées pour la photographie, photo parue dans l'Illustration de 1891, Daniel Schneidermann s'interroge sur le pourquoi de cette photo, ses effets à l'époque sur la population française et sur son oubli. Mais il va plus loin et retrouve la colonne Voulet-Chanoine dont les exactions équivalent celles commises par Stanley, dont parle Eric Vuillard dans son livre Congo, et qui fait écho au livre de Conrad Au Cœur des Ténèbres publié en 1902 et reprise par Coppola dans son film Apocalypse Now. Mais ici Schneidermann parle aussi de l'importance de la photo comme témoignage irréfutable propre à réveiller les gens devant l'innommable comme la vidéo de la mort de Georges Floyd ou le meurtre de Nahel. Il le met en parallèle devant son propre aveuglement dans sa pratique puisqu'il lui a fallu être viré et du journal Le Monde et de France Télévisions pour qu'après avoir fondé Arrêt Sur Images, il se rende compte de l'absence de journalistes noirs dans les rédactions, pourtant il était d'origine juive et aurait dû être sensible à d'autres formes de discrimination.
Arsène a noté Les aiguilles d'or : 5 étoiles
Les aiguilles d'or de Michael McDowell, Jean Szlamovicz
Dans le New York de la fin du XIXe siècle coexistent deux mondes que tout oppose mais à peine séparés …
Arsène a publié une critique de Les aiguilles d'or par Michael McDowell
La vengeance
5 étoiles
C'est le 2ème titre, traduit en français et publié chez Monsieur Toussaint Louverture sur les 6 programmés. On y voit, durant l'année 1882, à New-York, la lutte à mort de deux familles. La 1ère, les Stallworth, dont le patriarche est juge, décide de planifier l'anéantissement d'un quartier de New-York, le triangle noir pour permettre au gendre du juge, Duncan, avocat plein d'ambition, d'être élu maire de la ville et de mettre un terme à la domination des Démocrates. Ils choisissent de cibler la famille de Lena Schank, dont le juge avait déjà fait exécuter le mari 20 ans auparavant. Mais si leur plan semble se dérouler comme prévu et répondre à leurs souhaits, Lena Shank ne leur pardonne pas et fomente en secret sa vengeance. Ce roman se lit comme le précédent qui s'étalait en 6 tomes (celui-ci ne compte qu'un seul volume de plus de 500 pages) très rapidement. …
C'est le 2ème titre, traduit en français et publié chez Monsieur Toussaint Louverture sur les 6 programmés. On y voit, durant l'année 1882, à New-York, la lutte à mort de deux familles. La 1ère, les Stallworth, dont le patriarche est juge, décide de planifier l'anéantissement d'un quartier de New-York, le triangle noir pour permettre au gendre du juge, Duncan, avocat plein d'ambition, d'être élu maire de la ville et de mettre un terme à la domination des Démocrates. Ils choisissent de cibler la famille de Lena Schank, dont le juge avait déjà fait exécuter le mari 20 ans auparavant. Mais si leur plan semble se dérouler comme prévu et répondre à leurs souhaits, Lena Shank ne leur pardonne pas et fomente en secret sa vengeance. Ce roman se lit comme le précédent qui s'étalait en 6 tomes (celui-ci ne compte qu'un seul volume de plus de 500 pages) très rapidement. Les personnages et les situations sont évoqués de manière très vivante et on a beaucoup plus de sympathie pour la 2nde famille, bien qu'elle ne soit pas très respectueuse de la Loi.
Arsène a terminé la lecture de Les aiguilles d'or par Michael McDowell
C'est le 2ème titre, traduit en français et publié chez Monsieur Toussaint Louverture sur les 6 programmés. On y voit, durant l'année 1882, à New-York, la lutte à mort de deux familles. La 1ère, les Stallworth, dont le patriarche est juge, décide de planifier l'anéantissement d'un quartier de New-York, le triangle noir pour permettre au gendre du juge, Duncan, avocat plein d'ambition, d'être élu maire de la ville et de mettre un terme à la domination des Républicains. Ils choisissent de cibler la famille de Lena Schank, dont le juge avait déjà fait exécuter le mari 20 ans auparavant. Mais si leur plan semble se dérouler comme prévu et répondre à leurs souhaits, Lena Shank ne leur pardonne pas et fomente en secret sa vengeance. Ce roman se lit comme le précédent qui s'étalait en 6 tomes (celui-ci ne compte qu'un seul volume de plus de 500 pages) très rapidement. …
C'est le 2ème titre, traduit en français et publié chez Monsieur Toussaint Louverture sur les 6 programmés. On y voit, durant l'année 1882, à New-York, la lutte à mort de deux familles. La 1ère, les Stallworth, dont le patriarche est juge, décide de planifier l'anéantissement d'un quartier de New-York, le triangle noir pour permettre au gendre du juge, Duncan, avocat plein d'ambition, d'être élu maire de la ville et de mettre un terme à la domination des Républicains. Ils choisissent de cibler la famille de Lena Schank, dont le juge avait déjà fait exécuter le mari 20 ans auparavant. Mais si leur plan semble se dérouler comme prévu et répondre à leurs souhaits, Lena Shank ne leur pardonne pas et fomente en secret sa vengeance. Ce roman se lit comme le précédent qui s'étalait en 6 tomes (celui-ci ne compte qu'un seul volume de plus de 500 pages) très rapidement. Les personnages et les situations sont évoqués de manière très vivante et on a beaucoup plus de sympathie pour la 2nde famille, bien qu'elle ne soit pas très respectueuse de la Loi.
Arsène a terminé la lecture de Femme portant un fusil par Sophie Pointurier (Harpercollins Traversée)
Très beau roman. Il tient à la fois du livre documentaire avec une recherche sur les communautés de femmes à travers les temps et les lieux, l'étude du patriarcat et aussi du polar. Il s'agit de l'histoire de Claude et Elie, d'abord puis Harriet et Anne qui les ont rejointes pour fonder une communauté, une forme de béguinage. Petit à petit, la réalité du patriarcat les rattrape. En fait, dès le début, la construction du roman se fait en chapitres croisés avec d'une part le parcours de ces femmes pour s'installer et d'autre part l'interrogatoire de Claude par des gendarmes durant sa garde à vue. On sait vers quoi on s'avance au fur et à mesure des pages et on y prend plaisir avec ces femmes qui ne s'en laissent pas compter. Une photo de Gerda Taro, prise durant la guerre d'Espagne, forme une couverture de première force.
Arsène a terminé la lecture de Pour une anthropologie anarchiste par David Graeber
Petit opuscule d'un peu plus de 120 pages fort intéressant. Graeber tente d'expliquer les liens entre anarchie et anthropologie pour en conclure d'une part, qu'ils sont à la fois très étroits depuis le début et d'autre part, qu'il ne peut y avoir une seule théorie de l'anarchie. Pour cela il explique, suivant les chapitres, déjà ce qu'est l'anarchie puis l'anthropologie et ensuite il s'appuie sur des exemples de population diverses dont certaines communautés de Madagascar, pour montrer leur manière de fonctionner, de prendre des décisions... Au sortir de cet essai, très séduisant et surtout très intense pour la réflexion, je reste assez sceptique. Cela m'apparaît comme une forme théorique qui, malgré les exemples cités, a peu d'effets or de communautés qui s'installent précisément dans ce but. On peut les voir dans les ZAD par exemple où l'auto-organisation peut prendre cette voie, mais ces communautés restent éphémères et ne développent pas …
Petit opuscule d'un peu plus de 120 pages fort intéressant. Graeber tente d'expliquer les liens entre anarchie et anthropologie pour en conclure d'une part, qu'ils sont à la fois très étroits depuis le début et d'autre part, qu'il ne peut y avoir une seule théorie de l'anarchie. Pour cela il explique, suivant les chapitres, déjà ce qu'est l'anarchie puis l'anthropologie et ensuite il s'appuie sur des exemples de population diverses dont certaines communautés de Madagascar, pour montrer leur manière de fonctionner, de prendre des décisions... Au sortir de cet essai, très séduisant et surtout très intense pour la réflexion, je reste assez sceptique. Cela m'apparaît comme une forme théorique qui, malgré les exemples cités, a peu d'effets or de communautés qui s'installent précisément dans ce but. On peut les voir dans les ZAD par exemple où l'auto-organisation peut prendre cette voie, mais ces communautés restent éphémères et ne développent pas un mouvement d'adhésion massif de la population. Peut-être peut-on en voir d'autres formes dans les squats organisés à Athènes comme dans le film de Yannis Youlountas "Nous n'avons pas peur des ruines"