Je lis beaucoup de SF et de BD mais aussi de la littérature japonaise et américaine.
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[Résumé éditeur]
Des tigresses métamorphes amatrices de poésie, des mammouths de guerre aussi impressionnants que placides, une jeune lettrée tiraillée …
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Des tigresses métamorphes amatrices de poésie, des mammouths de guerre aussi impressionnants que …
Je conseille vivement cette série de Nghi Vo. Malgré un format court, autour de 130 pages, c'est riche, dense et captivant. Les personnages sont mystérieux, ne se dévoilent que peu à peu, parfois pas totalement. On attend comme Chih, l'archiviste du monastère des Collines-Chantantes, et Presque-Brillante, la neixin qui l'accompagne que l'histoire se déroule, que les personnages se révèlent.
Chih est un·e adelphe, parfois il parfois elle selon les tournures de phrases. Presque-Brillante est une huppe à la mémoire prodigieuse qui parle le langage humain. Ils elles sont chargées de récolter et mémoriser toutes les versions des faits et légendes que les personnes qu'ils croisent connaissent. Ce qui les emmènent dans des aventures complexes et parfois dangereuses peuplées de fantômes, de divinités, de combattants, de mammouths ou de tigres pouvant prendre l'apparence de femmes.
Un commentaire de l'autrice :
« Plus j’en apprends sur mon archiviste, plus je me rends …
Je conseille vivement cette série de Nghi Vo. Malgré un format court, autour de 130 pages, c'est riche, dense et captivant. Les personnages sont mystérieux, ne se dévoilent que peu à peu, parfois pas totalement. On attend comme Chih, l'archiviste du monastère des Collines-Chantantes, et Presque-Brillante, la neixin qui l'accompagne que l'histoire se déroule, que les personnages se révèlent.
Chih est un·e adelphe, parfois il parfois elle selon les tournures de phrases. Presque-Brillante est une huppe à la mémoire prodigieuse qui parle le langage humain. Ils elles sont chargées de récolter et mémoriser toutes les versions des faits et légendes que les personnes qu'ils croisent connaissent. Ce qui les emmènent dans des aventures complexes et parfois dangereuses peuplées de fantômes, de divinités, de combattants, de mammouths ou de tigres pouvant prendre l'apparence de femmes.
Un commentaire de l'autrice :
« Plus j’en apprends sur mon archiviste, plus je me rends compte que son apparition m’a prise au dépourvu. Les personnages sont rarement aussi aimables que Chih. La plupart ressemblent davantage à In-Yo : ils sont plus féroces parce que, ayant perdu davantage, ils ont appris à survivre et aussi à y forcer leur entourage.
Si les histoires des Collines-Chantantes ont un thème commun, c’est celui de récits portant sur d’autres récits : comment et pourquoi nous racontons des histoires, là où nous mettons le doigt sur la vérité, même quand ces histoires ne sont ni réelles ni authentiques. »
'3896'. Le IVe Reich étend son pouvoir sur le monde entier. La société est divisée …
Un roman assez déroutant et qui sera éprouvant dans les premiers chapitres pour les personnes sensibles à la souffrance animale et humaine (avec des descriptions détaillées de mise à mort et de débitage).
L'auteur décrit une société non technologique, post-nazie, post-humaniste et organisée autour de l'élevage et la consommation des stors, espèce d'ascendance humaine mais considérée comme animale. On suit la prise de conscience de Dima, un journaliste de La Voix du Reich, journal officiel du gouvernement, confronté à ses sentiments et doutes face à la société dans laquelle il ne se retrouve plus. Et aussi par l'intimité naissante et de plus en plus pressante avec Macha, une store de son élevage.
Cela résonne avec beaucoup d'interrogations actuelles : la consommation de viande (de manière qui pourra choquer), l'indifférence face à la souffrance, l'acception des différences, la remise en cause de la société dans laquelle on vit, le pouvoir …
Un roman assez déroutant et qui sera éprouvant dans les premiers chapitres pour les personnes sensibles à la souffrance animale et humaine (avec des descriptions détaillées de mise à mort et de débitage).
L'auteur décrit une société non technologique, post-nazie, post-humaniste et organisée autour de l'élevage et la consommation des stors, espèce d'ascendance humaine mais considérée comme animale. On suit la prise de conscience de Dima, un journaliste de La Voix du Reich, journal officiel du gouvernement, confronté à ses sentiments et doutes face à la société dans laquelle il ne se retrouve plus. Et aussi par l'intimité naissante et de plus en plus pressante avec Macha, une store de son élevage.
Cela résonne avec beaucoup d'interrogations actuelles : la consommation de viande (de manière qui pourra choquer), l'indifférence face à la souffrance, l'acception des différences, la remise en cause de la société dans laquelle on vit, le pouvoir de la propagande.