Clochix a répondu au statut de ʟ·ɪɴᴀᴅꪮᴩᴛé 🌴
@l_inadapte@framapiaf.org Au temps pour moi, je n’avais pas regardé au bon endroit. Merci pour le lien, il y a des choses assez jolies dans son portfolio.
Vieux geek aigri, je cherche dans les livres à comprendre les humains et des graines de futurs un peu plus désirables. Mes goûts me poussent essentiellement vers les récits contemporains et l’anticipation.
Ce lien ouvre une nouvelle fenêtre
@l_inadapte@framapiaf.org Au temps pour moi, je n’avais pas regardé au bon endroit. Merci pour le lien, il y a des choses assez jolies dans son portfolio.
@Neurone@masto.bike oui, c’est le principe de la collection. Mais pour ce titre, je trouve que c’est un peu gâcher d’inventer un tel univers pour n’offrir qu’une heure de ballade en son sein. J’aimerais que suite au succès de Rossignol, elle reprenne et approfondisse l’univers. Mettons trois ou quatre tomes de 500 pages, ça serait bien ;-)
@l_inadapte@framapiaf.org j’ai trouvé le nom de Luc Doligez pour la conception graphique, mais je ne sais pas s’il est l’auteur de la couverture.
C’est un roman un peu frustrant que Rossignol. En quelques pages, Audrey Pleynet bâtit un univers passionnant. Une station spatiale où cohabitent et s’hybrident de nombreuses espèces, où s’invente une cohabitation inter-espèces prenant en compte les spécificités physiques et culturelles de chacune. C’est narré avec une plume poétique, que j’ai trouvé une peu déroutante au début mais agréable. Mais hélas, pourquoi faut-il que le livre soit si court ? À peine plus d’une centaine de page. Ça ne laisse guère de place pour développer cet univers, pourtant très prometteur. En si peu de pages, l’intrigue m’a semblé un peu bâclé, simple prétexte pour une visite beaucoup trop rapide de la la station. L’univers créé est si vaste, la diversité des personnages si passionnante, j’aurais aimé avoir plus de pages pour les côtoyer, pour les explorer. Bref, j’ai adoré me plonger dans ce livre mais il m’a laissé sur ma faim. …
C’est un roman un peu frustrant que Rossignol. En quelques pages, Audrey Pleynet bâtit un univers passionnant. Une station spatiale où cohabitent et s’hybrident de nombreuses espèces, où s’invente une cohabitation inter-espèces prenant en compte les spécificités physiques et culturelles de chacune. C’est narré avec une plume poétique, que j’ai trouvé une peu déroutante au début mais agréable. Mais hélas, pourquoi faut-il que le livre soit si court ? À peine plus d’une centaine de page. Ça ne laisse guère de place pour développer cet univers, pourtant très prometteur. En si peu de pages, l’intrigue m’a semblé un peu bâclé, simple prétexte pour une visite beaucoup trop rapide de la la station. L’univers créé est si vaste, la diversité des personnages si passionnante, j’aurais aimé avoir plus de pages pour les côtoyer, pour les explorer. Bref, j’ai adoré me plonger dans ce livre mais il m’a laissé sur ma faim. J’en attendais peut-être trop, du fait des nombreuses louanges qu’il reçoit.
Ayant lu de bonnes critiques du dernier livre de Celeste Ng, Nos coeurs disparus, j’ai voulu découvrir cette autrice en empruntant un de ses précédents ouvrages, La saison des feux, à la bibliothèque. Une artiste nomade et sa fille arrivent dans un quartier huppé d’une ville étasuninienne, peuplé de familles parfaites, aimantes et progressistes. Naturellement, le vernis via bientôt craquer, dévoilant l’hypocrisie des unes et des autres. Une satire sociale somme toutes assez classique, agréable à lire, mais qui m’a laissé indifférent. Quelques personnages un peu attachantes, des demi-mystères mais pas énormément de suspense.
@supersarma@piaille.fr non, désolé, je lis essentiellement de la fiction. Quoique, une de mes références sur le sujet, c’est le blog affordance.framasoft.org/ Je n’ai pas lu les livres d’olivier Ertzscheid, mais je suppose qu’ils sont tout aussi pertinents que son carnet.
Alors que je m’apprêtais à quitter les toilettes, je remarquais un petit graffiti derrière la cuvette. C’était du français. « Nous tisserons le linceul du vieux monde » disait le tag. (…) Pour ce que j’y connaissais, ç’aurait pu être de Claude François. Je connaissais peut-être cinq ou six hommes de lettre de l’ancien temps, dont Elton John.
— Les flibustiers de la mer chimique de Marguerite Imbert (Page 46)
Dans la foulée d’Une amitié, de Silvia Avallone, qui m’avait bien plu, j’ai vu passer une critique d’Instagrammable, d’Éliette Abécassis, dont l’argument semblait proche, et je me suis dit que ça serait l’occasion de découvrir cette auteure. Mais dès les premières lignes, j’ai été pris d’un malaise, tant la description du rapport des adolescentes à leur téléphone cochait toutes les cases des clichés des boomers sur les ados. Le cadre a achevé de me perdre, l’histoire se déroulant dans des lycées de l’ouest parisien, avec des jeunes qui vont à leur cours particulier de violon ou d’équitation, ou vivent dans un loft à Bastille. Comme le roman est court, je me suis forcé à le lire jusqu’au bout, mais en zappant les longues tirades de critique des applications mobiles et de l’économie de l’attention. C’est amusant, c’est un discours que je tiens à longueur de journée, la critique me …
Dans la foulée d’Une amitié, de Silvia Avallone, qui m’avait bien plu, j’ai vu passer une critique d’Instagrammable, d’Éliette Abécassis, dont l’argument semblait proche, et je me suis dit que ça serait l’occasion de découvrir cette auteure. Mais dès les premières lignes, j’ai été pris d’un malaise, tant la description du rapport des adolescentes à leur téléphone cochait toutes les cases des clichés des boomers sur les ados. Le cadre a achevé de me perdre, l’histoire se déroulant dans des lycées de l’ouest parisien, avec des jeunes qui vont à leur cours particulier de violon ou d’équitation, ou vivent dans un loft à Bastille. Comme le roman est court, je me suis forcé à le lire jusqu’au bout, mais en zappant les longues tirades de critique des applications mobiles et de l’économie de l’attention. C’est amusant, c’est un discours que je tiens à longueur de journée, la critique me semble juste, bien vue, mais j’ai l’impression qu’elle n’a pas sa place dans un roman, assénée de façon presque moralisatrice. On dirait mes propres tirades sur mon ado, pas très intéressant.
Bref, je suis passé à côté de de livre.
Sur fond de développement d’Internet, une histoire d’amitié dans l’Italie du début des années 2000, entre deux adolescentes si différentes et si semblables, l’introvertie blessée et l’extravertie blessée. Ça parle d’amitié bien sûr, d’adolescence, des difficiles relations de famille, d’amour sous toutes ses formes, de la fragile limite entre relation fusionnelle et toxique, de trahison et d’acceptation. J’avoue avoir trouvé le temps un peu long vers le milieu du récit, mais mon intérêt s’est réveillé dans le dernier tiers, et j’ai refermé le livre ému.
Troisième lecture de Sandrine Collette et première déception. Je n’ai pas accroché. Un roman post-apocalyptique, mais surtout noir, très noir. Quelques petites invraisemblances n’aident pas à entrer dans l’histoire (la catastrophe n’est pas décrite mais semble peu plausible, alors que le reste de l’histoire est très naturaliste). Le style est travaillé, des phrases courtes, répétitives, mais, n’accrochant pas à l’histoire, j’ai fini par trouver ça lassant. Je suis resté à distance du personnage principal, n’arrivant pas à éprouver d’empathie pour lui, ni, finalement, à m’intéresser à l’histoire.
Pleine et douce est la première œuvre de fiction de la philosophe Camille Froidevaux-Metterie. Dans ce roman choral, elle dresse, chapitre après chapitre, des portraits de femmes d’aujourd’hui, de celle qui vient de naître à la grande-tante qui vieillit entourée de ses sœurs. L’intrigue n’est qu’un fil rouge pour nous les présenter. Un livre dur (un peu) et doux (beaucoup). Je regrette juste le côté parfois un peu artificiel de l’exercice, chaque portrait étant un prétexte pour aborder un sujet (avertissement : mention de viol et d’anorexie).
Avec Le premier jour de paix, Élisa Beiram offre une vision du futur plausible, sombre mais teintée d’optimisme. 2098. La catastrophe climatique a rendu une large partie de la planète inhabitable, causant exodes et conflits pour les ressources. Les dernières communautés humaines essaient de reconstruire un autre monde. On suit le chemin de quelques médiatrices itinérantes, qui aident à désamorcer les conflits. Une lecture agréable, qui aide à réfléchir à ce que pourrait être la reconstruction après l’apocalypse en cours. Mais j’ai regretté qu’aux deux tiers du récit débarque soudain une intrigue secondaire incongrue, qui de mon point de vue n’apporte rien, voir brouille un peu le message.
Liens de sang, d’Octavia E. Butler.
Dana, une femme afro-américaine des années 1970, se retrouve projetée dans une plantation sudiste au début du XIX° siècle, où elle sauve la vie du fils du propriétaire. C’est une lecture dure, qui raconte le système esclavagiste de l’intérieur, vu par les yeux d’une contemporaine. Encore une fois chez Butler, c’est raconté sans manichéisme, les personnages sont complexes, ça n’assène pas de réponse mais pousse à se poser des questions. Un livre qui émeut et fait réfléchir, que demander de plus.