Dans de contexte, Robespierre prend le parti des patriotes parfois trop violents (car ils peuvent être trompés ou manipulés et donc ne pas toujours s'en prendre aux bonnes personnes) ; contre les modérés, qui veulent la paix à n'importe quel prix. Il refuse de faire ouvrir les prisons, remplies partiellement de traîtres ou de royalistes, alors que la guerre (civile et extérieure) est loin d'être gagnée.
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L'homme humain est celui qui se dévoue pour la cause de l'humanité, et qui poursuit avec rigueur et avec justice celui qui s'en montre l'ennemi ; on le verra toujours tendre une main secourable à la vertu outragée et à l'innocence opprimée.
— Pour le bonheur et pour la liberté de Maximilien Robespierre (Page 328)
On juge de la prospérité d'un état, moins par les succès de l'extérieur, que par l'heureuse situation de l'intérieur. Quand les factions sont audacieuses, quand l'innocence tremble pour elle-même, la République n'est pas fondée sur des bases durables. Je dénonce ici, aux gens de bien, un système odieux qui tend à soustraire l'aristocratie à la justice nationale, et à perdre la patrie en perdant les patriotes : car la cause la patrie et celle des patriotes, c'est la même chose.
— Pour le bonheur et pour la liberté de Maximilien Robespierre (Page 327)
Les fripons, lors même qu'ils se font la guerre, se haïssent bien moins qu'ils ne détestent les gens de bien. La patrie est leur proie ; ils se battent pour la partager : mais ils se liguent contre ceux qui la défendent.
— Pour le bonheur et pour la liberté de Maximilien Robespierre (Page 301)
Jusqu'à quand la fureur des despotes sera-t-elle appelée justice, et la justice du peuple barbarie ou rébellion ? Comme on est tendre pour les oppresseurs et inexorable pour les opprimés ! Rien de plus naturel : quiconque ne hait point le crime ne peut aimer la vertu.
— Pour le bonheur et pour la liberté de Maximilien Robespierre (Page 297)
Dans les états aristocratiques, le mot patrie ne signifie quelque chose que pour les familles patriciennes qui ont envahi la souveraineté.
— Pour le bonheur et pour la liberté de Maximilien Robespierre (Page 292)
Qui donc démêlera toutes ces nuances [entre traîtres, patriotes trompés et ceux de bonne foi] ? qui tracera la ligne de démarcation entre tous les excès contraires ? L'amour de la patrie et de la vérité. Les rois et les fripons chercheront toujours à l'effacer ; ils ne veulent point avoir affaire avec la raison ni avec la vérité.
— Pour le bonheur et pour la liberté de Maximilien Robespierre (Page 277)
Dans de contexte, Robespierre prend le parti des patriotes parfois trop violents (car ils peuvent être trompés ou manipulés et donc ne pas toujours s'en prendre aux bonnes personnes) ; contre les modérés, qui veulent la paix à n'importe quel prix. Il refuse de faire ouvrir les prisons, remplies partiellement de traîtres ou de royalistes, alors que la guerre (civile et extérieure) est loin d'être gagnée.
Les temples des dieux ne sont pas faits pour servir d'asile aux sacrilèges qui viennent les profaner ; ni la constitution, pour protéger les complots des tyrans qui cherchent à la détruire.
— Pour le bonheur et pour la liberté de Maximilien Robespierre (Page 274)
Lorsqu'il est évident que la patrie est menacée du plus puissant des dangers, le devoir des représentants du peuple est de mourir pour la liberté ou de la faire triompher.
— Pour le bonheur et pour la liberté de Maximilien Robespierre (Page 261)
Quand la force publique ne fait que seconder la volonté générale, l'état est libre et paisible ; lorsqu'elle la contrarie, l'état est asservi et agité. La force publique est en contradiction avec la volonté générale dans deux cas : ou lorsque la loi n'est pas la volonté générale ; ou lorsque le magistrat l'emploie pour violer la loi. Telle est l'horrible anarchie que les tyrans ont établie de tous temps, sous le nom de tranquillité, d'ordre public, de législation et de gouvernement : tout leur art est d'isoler et de comprimer chaque citoyen par la force, pour les asservir tous à leurs odieux caprices, qu'ils décorent du nom de lois.
— Pour le bonheur et pour la liberté de Maximilien Robespierre (Page 257 - 258)
Fuyez la manie ancienne des gouvernements de vouloir trop gouverner ; laissez aux individus, laissez aux familles le droit de faire ce qui ne nuit point à autrui ; laissez aux communes le pouvoir de régler elles-mêmes leurs propres affaires, en tout ce qui ne tiennent point essentiellement à l'administration générale de la république. En un mot, rendez la liberté individuelle à tout ce qui n'appartient pas naturellement à l'autorité publique, et vous aurez laissé d'autant moins de prise à l'ambition et à l'arbitraire.
— Pour le bonheur et pour la liberté de Maximilien Robespierre (Page 249)
Cela a été souligné par de nombreux historiens et chercheurs, mais dire que le "jacobinisme" est centralisateur et tend à renforcer l'exécutif est un non-sens historique : ce sont les Girondins, puis Napoléon, qui sont à l'origine de la centralisation du pouvoir. Les Girondins ont utilisé le fédéralisme comme un prétexte en temps de guerre, mais c'est bien la logique Montagnarde qui veut, à terme, décentraliser le pouvoir.
Cela a été souligné par de nombreux historiens et chercheurs, mais dire que le "jacobinisme" est centralisateur et tend à renforcer l'exécutif est un non-sens historique : ce sont les Girondins, puis Napoléon, qui sont à l'origine de la centralisation du pouvoir. Les Girondins ont utilisé le fédéralisme comme un prétexte en temps de guerre, mais c'est bien la logique Montagnarde qui veut, à terme, décentraliser le pouvoir.
Ne perdez jamais de vue que c'est à l'opinion publique de juger les hommes qui gouvernent et non à ceux-ci de maîtriser et de créer l'opinion publique.
— Pour le bonheur et pour la liberté de Maximilien Robespierre (Page 249)
Jamais les maux de la société ne viennent du peuple, mais du gouvernement. Comment n'en serait-il pas ainsi ? L'intérêt du peuple, c'est le bien public ; l'intérêt de l'homme en place est un intérêt privé. Pour être bon, le peuple n'a besoin que de se préférer lui-même à ce qui n'est pas lui ; pour être bon, il faut que le magistrat s'immole lui-même au peuple.
— Pour le bonheur et pour la liberté de Maximilien Robespierre (Page 242)
Article XXVII. La résistance à l'oppression est la conséquence des autres droits de l'homme et du citoyen.
— Pour le bonheur et pour la liberté de Maximilien Robespierre (Page 237)
Extrait du projet de Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, proposée par Robespierre, et adoptée en préambule de la Constitution de 1793 (jamais appliquée).
Extrait du projet de Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, proposée par Robespierre, et adoptée en préambule de la Constitution de 1793 (jamais appliquée).
Vous avez multiplié les articles pour assurer la plus grande liberté à l'exercice de la propriété, et vous n'avez pas dit un seul mot pour en déterminer le caractère légitime ; de manière que votre déclaration paraît faite, non pour les hommes, mais pour les riches, pour les accapareurs, pour les agioteurs et pour les tyrans.
— Pour le bonheur et pour la liberté de Maximilien Robespierre (Page 231)
Face au projet de constitution de Condorcet, membre des Girondins ; puis face au vote de la Convention de condamner à mort "quiconque proposera une loi agraire ou toute autre subversive des propriétés territoriales, commerciales et industrielles".
Face au projet de constitution de Condorcet, membre des Girondins ; puis face au vote de la Convention de condamner à mort "quiconque proposera une loi agraire ou toute autre subversive des propriétés territoriales, commerciales et industrielles".





