Clochix a terminé la lecture de Éden par Auður Ava Ólafsdóttir
Portrait de femme. Alba est linguiste à l’université de Reykjavík. Elle prend conscience de l’empreinte de ses voyages en avion pour aller à des colloques et décide de la compenser en achetant un terrain sauvage et y plantant des arbres. Au fil de courts chapitres, on la suit dans l’aménagement de son terrain, ses échanges avec son père, son intégration progressive dans la communauté du village, où vivent des réfugiés. On l’écoute réfléchir à la langue islandaise, s’arrêter sur un mot, le décortiquer… C’est mon premier contact avec la littérature islandaise, et j’ai bien aimé cette chronique douce, Alba qui oscille entre le fatalisme et la volonté d’agir. Ce livre donne cependant de l’Islande une image que j’ai trouvé un peu terrifiante : dans une île si peu peuplée, tout se sait, si vous vous cognez le pied en vous levant, quelques heures plus tard à l’autre bout de l’île …
Portrait de femme. Alba est linguiste à l’université de Reykjavík. Elle prend conscience de l’empreinte de ses voyages en avion pour aller à des colloques et décide de la compenser en achetant un terrain sauvage et y plantant des arbres. Au fil de courts chapitres, on la suit dans l’aménagement de son terrain, ses échanges avec son père, son intégration progressive dans la communauté du village, où vivent des réfugiés. On l’écoute réfléchir à la langue islandaise, s’arrêter sur un mot, le décortiquer… C’est mon premier contact avec la littérature islandaise, et j’ai bien aimé cette chronique douce, Alba qui oscille entre le fatalisme et la volonté d’agir. Ce livre donne cependant de l’Islande une image que j’ai trouvé un peu terrifiante : dans une île si peu peuplée, tout se sait, si vous vous cognez le pied en vous levant, quelques heures plus tard à l’autre bout de l’île on vous demandera des nouvelles de votre orteil.