Loire de Étienne Davodeau
Quand Louis reçoit cette invitation d’Agathe, il est un peu ému. Et intrigué. Il y a si longtemps. Même si …
Je lis beaucoup de SF et de BD mais aussi de la littérature japonaise et américaine. Déjà utilisateur de Bookwyrm, je repars à zéro sur cette nouvelle instance. Je suis aussi sur Mastodon
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Quand Louis reçoit cette invitation d’Agathe, il est un peu ému. Et intrigué. Il y a si longtemps. Même si …
Quand Louis reçoit cette invitation d’Agathe, il est un peu ému. Et intrigué. Il y a si longtemps. Même si …
[4e de couverture] À une époque où la nature a été entièrement cataloguée, colonisée ou assujettie, on peut encore découvrir …
[4e de couverture] Amoureux de la nature, Geoffroy Delorme n’a pas vingt ans quand il aperçoit, dans la forêt de …
[4e de couverture] Amoureux de la nature, Geoffroy Delorme n’a pas vingt ans quand il aperçoit, dans la forêt de …
Agonie est sorcière. Félicité, passeuse de fantômes. Le silence dure depuis trente ans entre ces deux filles de berger, jusqu'au …
Une épopée, un récit historique, une histoire intime. Comment vivre avec sa propre destinée et celle de sa famille ? Il y a du thé, des papillons, une bergerie, la vallée de Merveilles, un désert, des noms donnés et pris, des ancêtres, des fantômes (beaucoup de fantômes). On suit le récit d’un archiviste qui retrace le parcours de Félicité et Egonia, deux sœurs jumelles qui se sont éloignées, à la recherche des derniers mots de leur mère. C’est vraiment riche et passionnant. L’autrice se permet des changement de style, des chapitres d’une page ou de plusieurs dizaines. Je les ai suivies avec plaisir jusqu’au dénouement, un peu abasourdi comme elles. Dommage qu’il ne soit plus possible de les rencontrer.
« Tu as grandi avec tes deux noms, et tu t’en es choisi un. Lequel était le fleuve, lequel était la rive … Peu importe. » Je vais vous dire, moi, ce que je crois. Je crois qu’Adélaïde a tort. Devenir son ombre et son reflet, ne plus être seulement le fleuve, mais la rive qui le canalise, et la mer où il mène… ça n’arrive pas dans un fracas, ce n’est pas un barrage qui cède et qui emporte tout. C’est patiemment, avec un dé à coudre, ajouter au fleuve son eau jusqu’à qu’il déborde, sans éclat, sans évènement, et qu’un jour les cartes n’affichent plus qu’un océan, comme s’il avait toujours été là. Un outrenom, on l’apprivoise petit à petit. On apprend à vivre avec son ombre et avec sa lumière, et à puiser à ses deux sources. Découvrir son outrenom, c’est une chose. Mais il ne suffit pas de savoir ce qu’on est pour le devenir.
— Du thé pour les fantômes de Chris Vuklisevic (Page 370)
Un outrenom, ma petite-fille, te fait et te dirige toute entière. Il est à ton âme ce que le sang est à ton corps. Tu ne peux pas échapper à ton outrenom : c’est l’étiquette collée sur le flacon de ton destin.
— Du thé pour les fantômes de Chris Vuklisevic (Page 249)
Écoute-moi bien, Clé. Je te laisserai y aller, mais écoute-moi. Tu dois faire preuve de la plus grande prudence. Ne t’amuse pas à adopter la plus jolie théière de la brocante. Sinon, tu sais ce qui va arriver ? Tu vas rapporter une bestiole ingérable, qui va te refroidir le thé juste pour t’emmerder et te le versera à côté une fois sur deux. Et si tu n’y prends pas garde, bientôt, tu te retrouveras avec un troupeau de théières sauvages. Parce que ta première théière, c’est la plus importante. La théière-mère. C’est elle qui guidera ensuite tout le troupeau et le soumettra à ta volonté. Comme le chien avec les moutons, tu vois ?
— Du thé pour les fantômes de Chris Vuklisevic (Page 194)
[4e de couverture] Amoureux de la nature, Geoffroy Delorme n’a pas vingt ans quand il aperçoit, dans la forêt de …
Elle était tout métal – extérieurement. Elle tirait déloyalement de sa condition métallique. Elle s’était retirée au plus profond d’elle-même, derrière le masque de sa voix et son absence de visage. Même son corps, dont les sursauts involontaires auraient pu trahir ce qu’elle ressentait – la seule façon dont elle pouvait se trahir désormais –, elle lui faisait exécuter des gestes machinaux qui donnait entièrement le change. Aussi longtemps que ces ronds de bras et de jambes et ces entrechats l’occupaient, nul n’avait le moyen de deviner, même d’après ses mouvements, ce qui se passait dans le cerveau dissimulé à l’intérieur de son heaume.
— Aucune femme au monde de Catherine Lucile Moore (Page 94 - 95)
[4e de couverture] En 1944, Catherine Lucille Moore imagine une créature hybride dont l’humanité est aux prises avec la machine.
[4e de couverture] En 1944, Catherine Lucille Moore imagine une créature hybride dont l’humanité est aux prises avec la machine.
Agonie est sorcière. Félicité, passeuse de fantômes. Le silence dure depuis trente ans entre ces deux filles de berger, jusqu'au …