GilB a noté La trilogie Jim Chee : 5 étoiles

La trilogie Jim Chee de Tony Hillerman
[Jaquette éditeur] Tony Hillerman est le premier auteur de roman policier américain à avoir mis en scène les native Americans …
Je lis beaucoup de SF et de BD mais aussi de la littérature japonaise et américaine. Déjà utilisateur de Bookwyrm, je repars à zéro sur cette nouvelle instance. Je suis aussi sur Mastodon
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[Jaquette éditeur] Tony Hillerman est le premier auteur de roman policier américain à avoir mis en scène les native Americans …

[Jaquette éditeur] Tony Hillerman est le premier auteur de roman policier américain à avoir mis en scène les native Americans …
Tout, dans la façon dont Celui-qui-Pense-Longuement avait été élevé, le conditionnait à éviter les chindis. « Si tu es obligé d’être dehors pendant la nuit, bouge sans faire de bruit », lui avait enseigné sa mère. « Les chindis errent dans les ténèbres. » Et son oncle : « Ne prononce jamais le nom des morts. Leur chindi croit que tu les appelles. » Il avait appris à accepter ces fantômes quand il était à l’école secondaire et les avait ramenés à des concepts rationnels, faisant d’eux quelque chose de comparables aux tabous alimentaires des juifs et des musulmans, aux démons des chrétiens. Mais là, sur la pente de l’éboulis, dans la lumière mourante, dans le silence de mort de ce soir d’automne, tout le rationalisme de l’université était annihilé.
— La trilogie Jim Chee de Tony Hillerman (Page 561)
Dans La Voie du fantôme

[4e de couverture] Bienvenue à Gora ! Bienvenue à l’Auberge des Cinq-Sauts ! Faites halte dans le tout dernier roman …
– Vous ne croyez pas à la justice ? Vous ne croyez pas qu’il faut rendre la pareille aux autres ? – Pourquoi pas ? répondit Chee en haussant les épaules. En fait ce concept lui était aussi étranger que l’était, pour madame Musket, l’idée que quelqu’un qui possédait de l’argent puisse commettre un vol. Quelqu’un qui violait les règles normales du comportement et qui vous causait du tort était, selon la définition navajo, « égaré ». Le « vent sombre » s’était emparé de lui et avait corrompu son jugement. On évitait ce genre de personnes, on était inquiet pour elles, et on se réjouissait si elles étaient guéries de cette folie passagère et si elles étaient rendues à l’état hozro. Mais dans l’esprit navajo de Chee, l’idée de les punir paraissait tout aussi insensée que l’acte qu’elles avaient commis. Il savait que c’était là une attitude communément répandue dans le monde des Blancs, mais il ne s’y était encore jamais trouvé confronté de manière aussi concrète.
— La trilogie Jim Chee de Tony Hillerman (Page 388)
Dans Le Vent sombre

[Jaquette éditeur] Tony Hillerman est le premier auteur de roman policier américain à avoir mis en scène les native Americans …

[Résumé éditeur] « J’ai, d’une certaine manière, tenté de dresser le portrait d’un héros d’une mythologie qu’il nous reste encore …

[Résumé éditeur] « J’ai, d’une certaine manière, tenté de dresser le portrait d’un héros d’une mythologie qu’il nous reste encore …

Après un sommeil de plusieurs siècles, Lilith s'éveille à bord du vaste vaisseau spatial des Oankali. Créatures dotées de tentacules, …

Après un sommeil de plusieurs siècles, Lilith s'éveille à bord du vaste vaisseau spatial des Oankali. Créatures dotées de tentacules, …

[4e de couverture] Il continue de s’en passer des choses à Quality Land… le meilleurissime des mondes ! Chaque mois …
Une novella dont la construction habile et dense nous fait naviguer entre deux époques, une faisant écho direct à notre présent sur le point de connaître une évolution technologique majeure, une autre dans un futur plus lointain où le rapport au vivant, à la génétique, a été complètement bouleversé, entraînant dans son sillage une complète recomposition du système économique, social et politique. En dépit de sa brièveté, le roman esquisse un ensemble de réflexions y compris éthiques sur les liens et les conséquences entre progrès scientifiques et bouleversements systémiques de notre monde capitaliste. Une novella qui est donc riche et intéressante, mais qui m'a laissé une frustration lancinante tout au long de la lecture en raison de son récit, lequel se construit autour d'un ensemble de stéréotypes : un emprunt aux thriller d'espionnage qui rejoue les grosses ficelles de pays ayant émergé après l'effondrement du monde soviétique, une représentation de …
Une novella dont la construction habile et dense nous fait naviguer entre deux époques, une faisant écho direct à notre présent sur le point de connaître une évolution technologique majeure, une autre dans un futur plus lointain où le rapport au vivant, à la génétique, a été complètement bouleversé, entraînant dans son sillage une complète recomposition du système économique, social et politique. En dépit de sa brièveté, le roman esquisse un ensemble de réflexions y compris éthiques sur les liens et les conséquences entre progrès scientifiques et bouleversements systémiques de notre monde capitaliste. Une novella qui est donc riche et intéressante, mais qui m'a laissé une frustration lancinante tout au long de la lecture en raison de son récit, lequel se construit autour d'un ensemble de stéréotypes : un emprunt aux thriller d'espionnage qui rejoue les grosses ficelles de pays ayant émergé après l'effondrement du monde soviétique, une représentation de l'Afrique monolithique comme espace à "sauver", ou encore une représentation des femmes qui n'évite pas certains stéréotypes. Bref, une novella en soi intéressante sur le fond, mais un récit reposant sur des bases narratives dont je suis un peu lassée en tant que lectrice.
Je suis fan de la technique de Chavouet, et je partage avec lui un goût pour le Japon, et surtout pour les détails du quotidien au Japon. Est-ce que quelqu'un•e qui ne partage aucune de ces deux passions peut trouver de l'intérêt à ce recueil d'illustrations ? Aucune idée, franchement.
Je sais seulement que je me suis régalé, que je l'ai lu volontairement très lentement, poignées de pages après poignées de pages, pour le faire durer le plus longtemps possible...
Je suis fan de la technique de Chavouet, et je partage avec lui un goût pour le Japon, et surtout pour les détails du quotidien au Japon. Est-ce que quelqu'un•e qui ne partage aucune de ces deux passions peut trouver de l'intérêt à ce recueil d'illustrations ? Aucune idée, franchement.
Je sais seulement que je me suis régalé, que je l'ai lu volontairement très lentement, poignées de pages après poignées de pages, pour le faire durer le plus longtemps possible...
Ce qui ne nous apparaît alors que furtivement c’est que la formation est en substance une école de la soumission un apprentissage du courber l’échine le respect indéfectible à l’autorité L’acceptation Mais il y a deux failles à cet enseignement nous sommes humains rien ne s’inscrit définitivement tout est friable et le métier de mécano offre une particularité En dernier recours il prend la décision a l’autorité sur son train On lui inculque à la fois le pouvoir et la soumission Ce qui produit un être hybride marchant sur la crête Obéira-t-il ou n’en fera-t-il qu’à sa tête ?
— Mécano de Mattia Filice (Page 102)

[Résumé éditeur] « J’ai, d’une certaine manière, tenté de dresser le portrait d’un héros d’une mythologie qu’il nous reste encore …