GilB veut lire Moon Palace par Paul Auster

Moon Palace de Paul Auster
Marco Stanley Fogg : le nom même de son héros place ce roman sous le signe de l'exploration et du …
Je lis beaucoup de SF et de BD mais aussi de la littérature japonaise et américaine. Déjà utilisateur de Bookwyrm, je repars à zéro sur cette nouvelle instance. Je suis aussi sur Mastodon
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Marco Stanley Fogg : le nom même de son héros place ce roman sous le signe de l'exploration et du …
Oh , cria-t-elle, ne me demande plus de courage ! Je ne sais pas raisonner. Je ne suis jamais allée à l’université. Tout ce que je sais, c’est que nous avons agi pour le mieux. Si Dieu existe, si nous avons péché comme le prétend George, nous avons mal agi parce que nous sommes tels que Dieu nous a créés et je ne veux pas croire qu’Il nous tende des pièges. Toi, qui est plus instruit que George ! Ne ramène pas au milieu de nous le Dieu de colère, le Dieu de mépris, celui qui ne nous dit pas les règles du jeu et nous frappe si nous les enfreignons. Ne Le ressuscite pas. Pas toi !
— La Terre demeure de George R. Stewart (Page 431)
Paroles de Em face à Ish dans la Deuxième partie – L'année 22
Paroles de Em face à Ish dans la Deuxième partie – L'année 22

[4e de couverture de l’édition de 2008]
Dealer de cauchemars est le meilleur plan pour quelqu'un dans mon genre. …
Les deux premiers jours, Ish avait été tenaillé par la peur ; le troisième, par réaction , il s’était grisé d’espace et de vitesse. Ce jour-là il n’était que calme et sérénité. Le silence qui s’était abattu sur le monde le pénétrait. Durant ses longs séjours dans les montagnes, il en avait goûté le silence sans l’analyser et ne s’était pas rendu compte que le bruit est une invention humaine. Les définitions de l’homme ne manque pas, il en ajouterait une : « L’animal créateur de bruit. » Il n’entendait maintenant que le ronron presque imperceptible de son moteur et n’avait pas besoin de klaxonner. Pétarades de camion, sifflets de trains, vrombissements d’avions, tout s’était tu. Les petites villes aussi étaient muettes, sans sirènes, ni carillons de cloches, ni vociférations de postes de radio, ni voix humaines. Peut-être était-ce la paix de la mort, mais en tout cas c’était la paix.
— La Terre demeure de George R. Stewart (Page 95)
Interviewé, un biologiste célèbre avait déclaré que la possibilité de maladies nouvelles tourmentait depuis longtemps les savants. Le passé en avait offert des exemples curieux mais sans gravité : la suée anglaise, la fièvre Q. En ce qui concernait l’origine de l’épidémie, trois hypothèses étaient plausibles. Elle avait peut-être été transmise à l’homme par des animaux ; ou bien elle était due à un micro-organisme nouveau, probablement un virus, produit par mutation ; on pouvait aussi croire à des émanations venues d’un laboratoire consacré aux recherches sur la guerre bactériologique et provoquée sans doute par une main criminelle. Cette dernière supposition était d’ailleurs la plus accréditée. La maladie, supposait-on, se propageait dans l’air, peut-être par d’imperceptibles poussières. L’isolement le plus rigoureux n’en mettait pas à l’abri, et c’était là le plus étrange.
— La Terre demeure de George R. Stewart (Page 31 - 32)
Première publication en 1949

[4e de couverture] « L’allumette vivait non pas quand elle était enfermée dans la boîte, mais seulement quand elle brûlait… …
Roveg en était presque sûr, il n’y avait dans l’univers qu’une seule vérité absolue : il n’y pas d’absolu. La vie était fluide, variable, toujours en flux. Les gens – et ce mot désignait toutes les espèces intelles, biologiques ou non – étaient soumis au chaos, mais c’était une bonne chose. Le chaos était la seule conclusion raisonnable. Aucune loi n’était juste dans toutes les situations, aucune règle ne pouvait s’appliquer à tous, aucune explication n’expliquait jamais tout. Cela n’impliquait pas l’inutilité des lois et des règles, ni l’inanité des explications. Cela impliquait en revanche qu’on ne devait pas craindre de changer ce qui devait changer, car rien dans l’univers n’était jamais immuable.
— La Galaxie vue du sol de Becky Chambers (Les Voyageurs, #4) (Page 163 - 164)
Haut-Parleuse avait le mot qui décrivait cet instant : eerekere. Une communion entre deux inconnus vulnérables. En klip, ça n’avait pas d’équivalent, mais elle le ressentait souvent avec d’autres Akaraks. Il ne s’agissait pas d’exprimer un besoin, il n’y avait rien à troquer, à négocier, le problème ne requérait pas l’intervention de Haut-Parleuse, mais elle se sentait malgré tout eerekere. C’était la première fois avec un alien. Elle s’en réjouissait.
— La Galaxie vue du sol de Becky Chambers (Les Voyageurs, #4) (Page 139)
Un vaisseau c’est une famille. Un vaisseau, c’est autonome. Contrairement à beaucoup d’autres intells, nous n’avons pas d’instinct hiérarchique. Nous préférons fonctionner en groupes, mais chaque groupe constitue une entité indépendante. Nous n’avons ni gouvernement, ni bureau de transport, ni rien. Nous n’enregistrons pas nos plans de vol, nous n’informons personne de nos itinéraires. Nous allons où nous voulons, quand nous voulons. Cette liberté est fondamentale à nos yeux, mais … – Mais elle vous rend difficiles à repérer. – Oui. C’est d’ailleurs voulu.
— La Galaxie vue du sol de Becky Chambers (Les Voyageurs, #4) (Page 136)
Échange entre Haut-Parleuse (une akarak) et Roveg (un quélin)

[4e de couverture] Bienvenue à Gora ! Bienvenue à l’Auberge des Cinq-Sauts ! Faites halte dans le tout dernier roman …
Fantastique ! Je m'étais un peu perdu dans le précédent de la série. J'ai beaucoup apprécié celui-ci qui la clôture. Les personnages sont très approfondis par touches successives. Tout se passe au même endroit, avec une nombre limité de personnes mais l'histoire et les histoires personnelles prennent de l'ampleur au fur et à mesure du récit et des péripéties.
Fantastique ! Je m'étais un peu perdu dans le précédent de la série. J'ai beaucoup apprécié celui-ci qui la clôture. Les personnages sont très approfondis par touches successives. Tout se passe au même endroit, avec une nombre limité de personnes mais l'histoire et les histoires personnelles prennent de l'ampleur au fur et à mesure du récit et des péripéties.
Pour écouter et entendre l'autrice à propos de ce livre et plus généralement du sujet, ce podcast où elle est interrogée est fantastique. www.binge.audio/podcast/les-couilles-sur-la-table/06-ecrire-linceste-avec-neige-sinno
Pour écouter et entendre l'autrice à propos de ce livre et plus généralement du sujet, ce podcast où elle est interrogée est fantastique. www.binge.audio/podcast/les-couilles-sur-la-table/06-ecrire-linceste-avec-neige-sinno

J'ai voulu y croire, j'ai voulu rêver que le royaume de la littérature m'accueillerait comme n'importe lequel des orphelins qui …
La plupart des criminels s’inventent des histoires qui rendent tolérable ce qu’ils vivent. La plupart des pervers se racontent à eux-mêmes que ce qu’ils ressentent et ce qu’ils font a son origine dans de l’amour.
— Triste tigre de Neige Sinno

[4e de couverture] Bienvenue à Gora ! Bienvenue à l’Auberge des Cinq-Sauts ! Faites halte dans le tout dernier roman …