#vendredilecture

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Pour ce j'ai fais une rare exception à ma règle. J'ai lu "tant que le café est encore chaud" de Toshikazu Kawaguchi (un homme, donc).
On suit l'histoire du café "funiculi, funicula" qui a la particularité de pouvoir vous faire aller dans le passé. Il suffit de s'assoir à une place très précise, de commander un café très chaud et de finir sa tasse de café avant qu'il ne refroidisse afin de pouvoir revenir dans le présent. Enfin ça, c'est une règle parmis tant d'autres.

J'ai été hyper hypé par l'histoire. J'ai lu le début très rapidement puis j.ai stagné en cours de route avant d'être de nouveau hypé.

Le milieu de l'histoire est lent et je me suis un peu ennuyé. Malgré tout, on s'attache aux protagonistes et leur histoires sont très poétiques.


Daniel Pennac - Ils m'ont menti / Terminus Malaussène

Grand fan de Pennac devant l'éternel, je m'étais gardé ce dyptique pour les temps de disette. Ce fut donc un grand plaisir de lecture mâtiné d'une légère nostalgie, Pennac ayant annoncé la fin de la série.
Si on omet que dès les 10 premières pages du second volume j'avais compris qui était le "méchant" de l'histoire et le fonctionnement de l'intrigue, reste que l'ensemble est évidement formidable
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[CHRONIQUE DOCUMENTAIRE HISTORIQUE]

Formidable et passionnant travail documenté sur la grève culte des sardinières de Douarnenez en 1924. Et une lecture commune organisée ce jour par le blog Book'ing pour le challenge "Lire sur les mondes ouvriers & le monde du travail". Livre paru en 2023 chez les incontournables @LibertaliaLivre. Et c'est mon ⤵️

https://deslivresrances.blogspot.com/2024/03/anne-crignon-une-belle-greve-de-femmes.html?m=1

Et sinon je vous avais promis une semaine Neil Gaiman sur le blog ? On continue donc avec comme
, une comédie sur Mr Nancy et ses fistons : www.outrelivres.fr/anansi-boys/
Les vermines n'ont pas huit pattes dans ce livre, mais plutôt une paire d'ailes.

J'avance doucement dans ma lecture de Dune (pas car je n'aime pas mais car je lis le soir et hop, je m'endors). Pour l'instant j'aime bien.

Ce n'est pas du tout le souvenir que j'en avais quand j'avais essayé de le lire y a des années et arrêté assez vite : j'avais le souvenir d'un style très descriptif qui m'ennuyait. Je devais pas être bien luné à l'époque le jour où j'ai essayé, je sais pas.

Bref je continue, pour l'instant ça reste proche du premier film, pas trop de divergence encore.

Aujourd'hui, j'en suis à :

Vincent Ortiz - L'ère de la pénurie
Capitalisme de rente, sabotage et limites planétaires.

Une analyse du système capitaliste remettant en cause un certain nombre de poncifs trop facilement admis. Les stratégies d'accumulation du profit sont éclairées face aux enjeux de pénuries, les enjeux sociaux face à la question écologique. Pertinent et actuel.

Sorrowland, de Rivers Solomon.
Une jeune fille s'échappe d'une secte et va accoucher seule dans la forêt. Elle découvrira l'origine de cette secte et pourquoi son corps se transforme.
L'autrice aborde l'emprise, les traumatismes, le racisme, l'homophobie et la colonisation.
Il est beaucoup moins dur que L'incivilité des fantômes qui abordait les mêmes thèmes (que j'avais adoré).
Une histoire assez incroyable, j'ai passé un bon moment à suivre cette héroïne vraiment hors norme.

(pour moi): le cycle de La Culture de Iain Banks, vous conseillez ?

Il faut avoir aimé quoi en SF pour aimer ?

Par exemple :
- j'ai lu Honor Harrington en survolant plein de passages techniques sur les grobatos et les combats de grobatos mais globalement ça m'a plu.
- Mais Hyperion ça m'est tombé des mains (peut-être qu'il faudrait que je réessaie).

Donc vus les pavés j'hésite à me lancer.

Le Restaurant de l'amour retrouvé de Ogawa Ito. J'avais beaucoup aimé La Papeterie Tsubaki. Celui-ci m'a moins plu.

Dans le même genre, Le Restaurant des recettes oubliées de Kashiwai Hitashi.

Cette semaine, j'ai lu "Les Justes" d'Albert Camus et j'ai beaucoup aimé (https://bibliobatuco.wordpress.com/2024/03/05/avant-de-lire-les-justes/).

C'était une petite parenthèse au cours de ma lecture SF du moment qui est "Exodes" de Jean-Marc Ligny. J'en suis au 2/3 du roman et c'est assez plaisant même s'il y a quelques défauts. Je détaillerai mon ressenti une fois le livre terminé.

J'accompagne toujours Karl Rossmann, l'anti-héros de Franz Kafka, dans son périple dans le Nouveau Monde. Je suis au coeur de *L'Amérique ou le disparu*. Voilà un roman d'apprentissage qu'il aurait triste de ne pas lire.