GilB a commencé la lecture de Terra Humanis par Fabien Cerutti
Terra Humanis de Fabien Cerutti
Dans un futur proche, une femme entourée d’un groupe d’amis fidèles s’engage à mettre en œuvre les changements nécessaires qui …
Je lis beaucoup de SF et de BD mais aussi de la littérature japonaise et américaine. Déjà utilisateur de Bookwyrm, je repars à zéro sur cette nouvelle instance. Je suis aussi sur Mastodon
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Dans un futur proche, une femme entourée d’un groupe d’amis fidèles s’engage à mettre en œuvre les changements nécessaires qui …
J’ai failli ne pas aller jusqu’au bout de ce long roman mais les appréciations – très bonnes – que j’ai vu passer m’ont convaincu de continuer. Et heureusement. Je suis content d’être arrivé jusqu’à l’émergence de Aardtman et ses conséquences sur les personnages principaux Roz et Asha. C’est riche, complexe et documenté. Les personnages sont très travaillés et leurs particularités ne sont pas juste des prétextes, elles font partie du récit, elles l’enrichissent, elles donnent à voir des comportements et des modes de pensée qui leur sont propres. Qu’ils, qu’elles soient bot, trans, homo, queer, hétéro. Pour cela, pour les échanges de plus en plus intimes, c’est vraiment très bien écrit. J’ai juste trouvé les 250 premières pages un peu longues, peut être trop sophistiquées. Peut-être qu’il me manquait des références. Ensuite pour moi le récit démarre et j’ai n’ai plus eu envie d’arrêter.
Dans ce monde futuriste, les humains ne sont plus que quelques millions sur terre et les bots, depuis les lois …
"No Crypto" de Nastasia Hadjadji est un excellent livre pour comprendre les problématiques politiques autour des crypto-monnaies (Bitcoin, Ethereum etc.). On voit que l'autrice a fait un vrai travail de recherche sur ce sujet, c'est fouillé et très documenté et prends clairement un point de vue critique sur les technologies. Et quand on voit les centaines de livres de conseils en bitcoin et autres monnaies numériques, c'est vraiment d'utilité publique de voir un livre qui prend le contrepieds là dessus et fait une vrai analyse politique. Seul bémol de mon côté, c'est le manque d'explications techniques (même simplifiées) sur le fonctionnement de ces monnaies et j'ai tendance à penser que c'est nécessaire pour démystifier le blabla qui permet de les vendre, et les justifications un peu rapides sur certains sujets intéressantes (comme l'économie en tant que religion). Mais je le recommande vivement à toute personne qui veut une vision de …
"No Crypto" de Nastasia Hadjadji est un excellent livre pour comprendre les problématiques politiques autour des crypto-monnaies (Bitcoin, Ethereum etc.). On voit que l'autrice a fait un vrai travail de recherche sur ce sujet, c'est fouillé et très documenté et prends clairement un point de vue critique sur les technologies. Et quand on voit les centaines de livres de conseils en bitcoin et autres monnaies numériques, c'est vraiment d'utilité publique de voir un livre qui prend le contrepieds là dessus et fait une vrai analyse politique. Seul bémol de mon côté, c'est le manque d'explications techniques (même simplifiées) sur le fonctionnement de ces monnaies et j'ai tendance à penser que c'est nécessaire pour démystifier le blabla qui permet de les vendre, et les justifications un peu rapides sur certains sujets intéressantes (comme l'économie en tant que religion). Mais je le recommande vivement à toute personne qui veut une vision de gauche sur ce sujet.
À l’été 2017, Rose et son père louent un chalet à l’île Verte, dans le Bas-Saint-Laurent. Pour Paul, ce sont …
[Résumé éditeur] Le tournage réellement apocalyptique d’un des plus grands films du XXᵉ siècle Philippines, mars 1976, début d’un tournage …
[Résumé éditeur] Le tournage réellement apocalyptique d’un des plus grands films du XXᵉ siècle Philippines, mars 1976, début d’un tournage …
Ce matin, j’ai surpris des éclats de voix entre Francis et les producteurs. Le budget total du film avait doublé et les dépassements atteignaient désormais plus de 15 millions de dollars. La scène du mitraillage d’une famille de vietnamiens dans le sanpan est improvisée et tournée à cette époque de folie furieuse sur le plateau. L’équipe technique et les acteurs présents sur le patrouilleur resteront choqués plusieurs jours pour l’intensité dramatique atteinte durant ces prises… … et le souvenir du jeune Lawrence Fishburne cramponné à sa mitrailleuse de bord, encore fumante des rafales de la tuerie.
— Un tournage en enfer de Florent Silloray (Page 101)
Plateau Pagsanjan, septembre 1976
Plateau de Pagsanjan, 6 mars 1977 « C’est quoi ce bordel ?! Ça va se répandre à Hollywood comme une traînée de poudre. Marty est jeune et le docteur lui donne moins de trois semaines pour se remettre de l’attaque. On se ne sait pas si c’est grave, Marty n’a que 36 ans ! Le toubib l’a même autorisé à une activité réduite, comme les gros plans. Si Marty doit s’arrêter et rentre à L.A. pour se soigner, il rentrera et on accusera le coup ! Vous appelez les producteurs à New York pour leur annoncer que mon acteur principal a fait un infarctus sur le plateau ?! Vous êtes cinglés ou quoi, bordel ?! […] Il vont me forcer à monter ce qu’on a tourné. Mais je n’ai pas encore mon film ! Pour la première fois, j’ai une putain de trouille, les mecs. Si Marty meurt, c’est moi qui l’annoncerai et personne d’autre ! Marty sera mort quand je l’aurai décidé ! Pigé ?! »
— Un tournage en enfer de Florent Silloray (Page 10 - 11)
Propos de Francis Ford Coppola après l’infarctus de Martin Sheen pendant le tournage
Matin du 18 mai 1979 Les techniciens de Dolby investissent le palais des Festivals pour installer le système complexe de son spatialisé. A la même heure, la presse internationale est convoquée à la conférence que donnait Francis un étage plus haut. « Nous étions dans la jungle… » Flanqué d’un interprète à gauche pour ses réponses à l’assistance et du critique Michel Ciment à sa droite qui lui traduit en anglais les questions et réactions de la salle, il commence un numéro mémorable. « Nous étions trop nombreux… Nous avions trop d’argent et de matériel… … et peu à peu, nous sommes devenus fou… » Assise au fond de la salle, je savoure de voir l’artiste se mettre dans la poche tout le gratin mondial de la presse cinématographique.
— Un tournage en enfer de Florent Silloray (Page 138 - 139)
Entre « » les paroles de Francis Ford Coppola lors du festival de Cannes
Roz tapote init Alexander sequence et s’étire comme un grand chat, laissant le fauteuil ergo accompagner l’inclinaison de ses lombaires, tièdes de l’effort de la veille. – Ça va mon grand ? – Oki-doky. Mim éclate de rire. – Mais sérieux, qui est-ce qui t’apprend ces expressions à la noix ? – Vous demandez des noms ? Roz torche son café, fond poudreux de café instantané compris, avant d’ajouter : – Tss, tss, délation, Alex. C’est pas bon ça. – Et mes protocoles ? – Clairs comme de l’eau de roche. Sauf une séquence que tu as laissée ouverte sur mon réveil ce matin. Mim fronce les sourcils. Elle n’aime pas mélanger la couche programmatique d’Alex aux interactions. Elle prend les devants : – Alex, close vocal. – Close vocal. Roz la regarde, sait qu’elle va râler. Il prend un petit air penaud, conscient que ça ne sert pas à grand-chose avec Mim. – Roz, sans dec, arrête de faire ça. – Ok, Mim. Pardon. C’est l’habitude. – Ouais, ben, tu t’enfonces là. On sépare le back du front … Sinon … On va pas s’y retrouver.
— La séquence Aardtman de Saul Pandelakis (Page 172 - 173)
Entre gras les paroles d'Alexander l'intelligence artificielle du vaisseau ari-me
Asha n’avait jamais eu envie d’en découdre avec l’idée du sommeil. Comme les autres modes de fonctionnement de ses process censés « accélérer » ou rationaliser la vie, la veille étendue ne faisait pas partie de ses objectifs. Les veilles de bots typiques, de soixante ou soixante-dix heures, lui avaient toujours semblé trop longues. Mais ce refus de suivre les comportements de ses congénères, ainsi que du temps passé auprès d’humains qui semblaient si souvent devoir s’assoupir, elle avait tiré une absence de rythme, de règles. Au fil du temps, elle avait découvert en elle un goût de la nuit blanche, même si, avec la météo caniculaire, la nuit était probablement moins calme qu’autrefois. Elle nourrissait aussi une passion pour l’obscurité. Quand elle se postait la nuit au balcon, ou à l’envers sur son échelle, elle arrivait parfois à toucher des morceaux d’existence qui semblaient n’appartenir qu’à elle. Et parfois, dans ces temps-là exactement, elle voyait la veille arriver sans la déclencher. Cela fait cinquante-deux heures qu’elle est debout. Pas si énorme ; c’est pourtant l’heure de déclarer la fatigue venue.
— La séquence Aardtman de Saul Pandelakis (Page 130)
[Résumé éditeur à partir de l’avant-propos d’Éric Fottorino] « C’est chaque fois un bonheur de lire Lola Lafon. Ses bonheurs …
[Résumé éditeur à partir de l’avant-propos d’Éric Fottorino] « C’est chaque fois un bonheur de lire Lola Lafon. Ses bonheurs …
La chanson, contrairement à la littérature, était en moi depuis le début. Il me fallait aller la chercher, creuser un peu pour lui donner des parures neuves, mais la question ne se posait pas, elle ne s’était jamais posée. Un jour, des notes, une mélodie étaient venues à mon secours, alors que je ne savais sans doute même pas encore parler. Le cerveau avait noté le processus, et la greffe avait pris dans l’instant. Écrire de chansons, après, c’était l’évidence.
— Ma vie en morceaux de Dominique Ané (Page 83)
Pour la chanson Rue des marais