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GilB

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Je lis beaucoup de SF et de BD mais aussi de la littérature japonaise et américaine. Déjà utilisateur de Bookwyrm, je repars à zéro sur cette nouvelle instance. Je suis aussi sur Mastodon

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Livres de GilB

Lectures en cours

a cité La Galaxie vue du sol par Becky Chambers (Les Voyageurs, #4)

Becky Chambers: La Galaxie vue du sol (Hardcover, French language, 2023, L'Atalante) 5 étoiles

[4e de couverture] Bienvenue à Gora ! Bienvenue à l’Auberge des Cinq-Sauts ! Faites halte …

Haut-Parleuse avait le mot qui décrivait cet instant : eerekere. Une communion entre deux inconnus vulnérables. En klip, ça n’avait pas d’équivalent, mais elle le ressentait souvent avec d’autres Akaraks. Il ne s’agissait pas d’exprimer un besoin, il n’y avait rien à troquer, à négocier, le problème ne requérait pas l’intervention de Haut-Parleuse, mais elle se sentait malgré tout eerekere. C’était la première fois avec un alien. Elle s’en réjouissait.

La Galaxie vue du sol de  (Les Voyageurs, #4) (Page 139)

a cité La Galaxie vue du sol par Becky Chambers (Les Voyageurs, #4)

Becky Chambers: La Galaxie vue du sol (Hardcover, French language, 2023, L'Atalante) 5 étoiles

[4e de couverture] Bienvenue à Gora ! Bienvenue à l’Auberge des Cinq-Sauts ! Faites halte …

Un vaisseau c’est une famille. Un vaisseau, c’est autonome. Contrairement à beaucoup d’autres intells, nous n’avons pas d’instinct hiérarchique. Nous préférons fonctionner en groupes, mais chaque groupe constitue une entité indépendante. Nous n’avons ni gouvernement, ni bureau de transport, ni rien. Nous n’enregistrons pas nos plans de vol, nous n’informons personne de nos itinéraires. Nous allons où nous voulons, quand nous voulons. Cette liberté est fondamentale à nos yeux, mais … – Mais elle vous rend difficiles à repérer. – Oui. C’est d’ailleurs voulu.

La Galaxie vue du sol de  (Les Voyageurs, #4) (Page 136)

Échange entre Haut-Parleuse (une akarak) et Roveg (un quélin)

a terminé la lecture de La Galaxie vue du sol par Becky Chambers (Les Voyageurs, #4)

Becky Chambers: La Galaxie vue du sol (Hardcover, French language, 2023, L'Atalante) 5 étoiles

[4e de couverture] Bienvenue à Gora ! Bienvenue à l’Auberge des Cinq-Sauts ! Faites halte …

Fantastique ! Je m'étais un peu perdu dans le précédent de la série. J'ai beaucoup apprécié celui-ci qui la clôture. Les personnages sont très approfondis par touches successives. Tout se passe au même endroit, avec une nombre limité de personnes mais l'histoire et les histoires personnelles prennent de l'ampleur au fur et à mesure du récit et des péripéties.

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Tony Hillerman: La trilogie Jim Chee (Paperback, French language, 2022, Payot & Rivages) 5 étoiles

[Jaquette éditeur] Tony Hillerman est le premier auteur de roman policier américain à avoir mis …

Tout, dans la façon dont Celui-qui-Pense-Longuement avait été élevé, le conditionnait à éviter les chindis. « Si tu es obligé d’être dehors pendant la nuit, bouge sans faire de bruit », lui avait enseigné sa mère. « Les chindis errent dans les ténèbres. » Et son oncle : «  Ne prononce jamais le nom des morts. Leur chindi croit que tu les appelles. » Il avait appris à accepter ces fantômes quand il était à l’école secondaire et les avait ramenés à des concepts rationnels, faisant d’eux quelque chose de comparables aux tabous alimentaires des juifs et des musulmans, aux démons des chrétiens. Mais là, sur la pente de l’éboulis, dans la lumière mourante, dans le silence de mort de ce soir d’automne, tout le rationalisme de l’université était annihilé.

La trilogie Jim Chee de  (Page 561)

Dans La Voie du fantôme

a cité La trilogie Jim Chee par Tony Hillerman

Tony Hillerman: La trilogie Jim Chee (Paperback, French language, 2022, Payot & Rivages) 5 étoiles

[Jaquette éditeur] Tony Hillerman est le premier auteur de roman policier américain à avoir mis …

– Vous ne croyez pas à la justice ? Vous ne croyez pas qu’il faut rendre la pareille aux autres ? – Pourquoi pas ? répondit Chee en haussant les épaules. En fait ce concept lui était aussi étranger que l’était, pour madame Musket, l’idée que quelqu’un qui possédait de l’argent puisse commettre un vol. Quelqu’un qui violait les règles normales du comportement et qui vous causait du tort était, selon la définition navajo, « égaré ». Le « vent sombre » s’était emparé de lui et avait corrompu son jugement. On évitait ce genre de personnes, on était inquiet pour elles, et on se réjouissait si elles étaient guéries de cette folie passagère et si elles étaient rendues à l’état hozro. Mais dans l’esprit navajo de Chee, l’idée de les punir paraissait tout aussi insensée que l’acte qu’elles avaient commis. Il savait que c’était là une attitude communément répandue dans le monde des Blancs, mais il ne s’y était encore jamais trouvé confronté de manière aussi concrète.

La trilogie Jim Chee de  (Page 388)

Dans Le Vent sombre