GilB a terminé la lecture de Mécano par Mattia Filice
Mécano de Mattia Filice
[Résumé éditeur] « J’ai, d’une certaine manière, tenté de dresser le portrait d’un héros d’une mythologie qu’il nous reste encore …
Je lis beaucoup de SF et de BD mais aussi de la littérature japonaise et américaine. Déjà utilisateur de Bookwyrm, je repars à zéro sur cette nouvelle instance. Je suis aussi sur Mastodon
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[Résumé éditeur] « J’ai, d’une certaine manière, tenté de dresser le portrait d’un héros d’une mythologie qu’il nous reste encore …
Après un sommeil de plusieurs siècles, Lilith s'éveille à bord du vaste vaisseau spatial des Oankali. Créatures dotées de tentacules, …
Après un sommeil de plusieurs siècles, Lilith s'éveille à bord du vaste vaisseau spatial des Oankali. Créatures dotées de tentacules, …
[4e de couverture] Il continue de s’en passer des choses à Quality Land… le meilleurissime des mondes ! Chaque mois …
Une novella dont la construction habile et dense nous fait naviguer entre deux époques, une faisant écho direct à notre présent sur le point de connaître une évolution technologique majeure, une autre dans un futur plus lointain où le rapport au vivant, à la génétique, a été complètement bouleversé, entraînant dans son sillage une complète recomposition du système économique, social et politique. En dépit de sa brièveté, le roman esquisse un ensemble de réflexions y compris éthiques sur les liens et les conséquences entre progrès scientifiques et bouleversements systémiques de notre monde capitaliste. Une novella qui est donc riche et intéressante, mais qui m'a laissé une frustration lancinante tout au long de la lecture en raison de son récit, lequel se construit autour d'un ensemble de stéréotypes : un emprunt aux thriller d'espionnage qui rejoue les grosses ficelles de pays ayant émergé après l'effondrement du monde soviétique, une représentation de …
Une novella dont la construction habile et dense nous fait naviguer entre deux époques, une faisant écho direct à notre présent sur le point de connaître une évolution technologique majeure, une autre dans un futur plus lointain où le rapport au vivant, à la génétique, a été complètement bouleversé, entraînant dans son sillage une complète recomposition du système économique, social et politique. En dépit de sa brièveté, le roman esquisse un ensemble de réflexions y compris éthiques sur les liens et les conséquences entre progrès scientifiques et bouleversements systémiques de notre monde capitaliste. Une novella qui est donc riche et intéressante, mais qui m'a laissé une frustration lancinante tout au long de la lecture en raison de son récit, lequel se construit autour d'un ensemble de stéréotypes : un emprunt aux thriller d'espionnage qui rejoue les grosses ficelles de pays ayant émergé après l'effondrement du monde soviétique, une représentation de l'Afrique monolithique comme espace à "sauver", ou encore une représentation des femmes qui n'évite pas certains stéréotypes. Bref, une novella en soi intéressante sur le fond, mais un récit reposant sur des bases narratives dont je suis un peu lassée en tant que lectrice.
Je suis fan de la technique de Chavouet, et je partage avec lui un goût pour le Japon, et surtout pour les détails du quotidien au Japon. Est-ce que quelqu'un•e qui ne partage aucune de ces deux passions peut trouver de l'intérêt à ce recueil d'illustrations ? Aucune idée, franchement.
Je sais seulement que je me suis régalé, que je l'ai lu volontairement très lentement, poignées de pages après poignées de pages, pour le faire durer le plus longtemps possible...
Ce qui ne nous apparaît alors que furtivement c’est que la formation est en substance une école de la soumission un apprentissage du courber l’échine le respect indéfectible à l’autorité L’acceptation Mais il y a deux failles à cet enseignement nous sommes humains rien ne s’inscrit définitivement tout est friable et le métier de mécano offre une particularité En dernier recours il prend la décision a l’autorité sur son train On lui inculque à la fois le pouvoir et la soumission Ce qui produit un être hybride marchant sur la crête Obéira-t-il ou n’en fera-t-il qu’à sa tête ?
— Mécano de Mattia Filice (Page 102)
[Résumé éditeur] « J’ai, d’une certaine manière, tenté de dresser le portrait d’un héros d’une mythologie qu’il nous reste encore …
Après un sommeil de plusieurs siècles, Lilith s'éveille à bord du vaste vaisseau spatial des Oankali. Créatures dotées de tentacules, …
Un roman fantastique et obsédant, qui interroge la frontière entre l’homme et l’animal, et réunit trois fils narratifs habilement tressés …
J'ai beaucoup apprécié le contexte et une partie des personnages mais j'ai vraiment été dérouté par la construction de ce roman. Il y a une très longue exposition du lieu principal, d'où sont issus la plupart des personnages. On comprend d'où vient la transformation opérée dans le Parc, devenu inhabitable suite à une catastrophe écologique et physique. Mais on y pénètre réellement dans deux chapitres, à la recherche d'Amery, le personnage principal. La messagère qui a donné le titre au roman, n’apparaît aussi que très tardivement. Comme si l’auteur avait voulu nous laisser dans le même état de confusion et d’incompréhension que ses personnages. Ou voulait nous laisser combler les vides et imaginer le devenir de l’histoire. C’est plutôt surprenant et décevant pour ma part. Comme un rendez-vous manqué.
Sur Terre, aujourd'hui, ici et là. Il y a ce truc sphéroïde reposant sur cinq... jambes ? Un monstre, quoi …
Une histoire qui se construit au fur et à mesure que l'on fait la connaissance des personnages. Certains certaines totalement improbables. On aimera en savoir plus sur une partie d'entre eux, mais ça va trop vite. Bien écrit mais un peu trop riche à mon goût.
Tout en regardant brouter les rennes, il se demande comment ils font pour vivre ici. De la même manière que les animaux se sont toujours arrangés pour cohabiter avec nous, bien sûr. En subissant tout sans rien escompter. À leurs yeux, cet endroit terrifiant n’a rien de nouveau ni de différent ; ce n’est qu’une autre des funestes énigmes engendrées par les humains et qu’il faut endurer. Pour eux, le Parc et nous, c’est du pareil au même : une réalité inexplicable, inarrêtable. Une brèche crevant le cœur du monde et qui ne s’en ira jamais.
— La messagère de Thomas Wharton (Page 370)
Or, la femme saisie de tremblements me donnait l’impression, en même temps, d’être et de ne pas être moi. Du menton au sommet du crâne, j’étais moi, telle que je me connaissais. De mon cou à mes pieds, j’étais une inconnue grelottante. Quoi qu’il me soit arrivé, quelque nom qu’on veuille donner à mon affection, mon étrange crise devait comporter une composante émotionnelle en rapport, d’une façon ou d’une autre, avec mon père. Le problème était que je ne m’étais pas sentie émotive. Je m’étais sentie tout à fait calme et raisonnable. Il semblait que quelque chose, en moi, se soit terriblement déréglé, mais quoi, exactement ? Je décidai de partir à la recherche de la femme qui tremble.
— La Femme qui tremble de Siri Hustvedt (Page 17)